Le calendrier préparatoire est en branle partout dans la LNH et malgré l’enjeu presque inexistant de ces matchs pour les joueurs déjà établis dans la ligue, la critique ne cesse d’attaquer des joueurs comme Jonathan Drouin, qui n’a pas été particulièrement spectaculaire lors des premiers matchs présaison.
Néanmoins, des joueurs comme lui n’ont pas avantage à se présenter et à donner tout ce qu’ils ont sur la patinoire, dans ces circonstances.
Le partisan ne le verra peut-être pas, mais Guy Boucher a tenu à le préciser lors de son deuxième passage à l’émission On Jase de Martin Lemay : le calibre est très loin de celui de la LNH, au mois de septembre. Si un joueur se bat pour un poste, c’est là qu’il va réellement ressentir la pression et qu’il va se démarquer sur la patinoire. Sinon, il faut arrêter d’en parler.
«On commence à se faire des idées sur des scrimmages. […] J’ai envie de dire au monde : ‘arrêtez de parler des vétérans’. À part si c’est quelqu’un qui joue pour son (poste). Disons Thompson, lui, il voit jeune. Lui, il va avoir le petard dans les fesses parce que ça ne lui tente pas qu’un jeune vienne prendre sa place. Les autres, tes top-9, arrêtez-moi ça.»
Pour ce qui est des autres, l’ancien entraîneur-chef des Sénateurs est exaspéré d’entendre la critique qui atteint un joueur comme Jonathan Drouin, qui est souvent la cible des flèches lancées sur les réseaux sociaux. Il explique que les risques sont trop élevés pour qu’il sacrifie potentiellement sa saison pour se lancer dans le tas et jouer avec énergie.
«Drouin, ‘ah, y va pas bien’, il va jouer une superbe partie, rentrer dans le tas et se casser une jambe. Super. Des millions de dollars partis en fumée simplement parce que le monde voulait qu’il soit super intense.»
Très bonne intervention de Boucher, que vous pouvez écouter ici :