Guy Boucher : une opportunité idéale avec les joueurs de talent à Toronto

Au cours des dernières semaines, plusieurs entraîneurs québécois ont effectué leur retour dans le giron de la LNH (ou du hockey pro) après un passage sur les lignes de côté.

Par exemple? Dominique Ducharme qui est adjoint à Vegas, Joël Bouchard qui est le pilote du club-école du Lightning (Syracuse) et Guy Boucher qui est adjoint à Sheldon Keefe à Toronto.

Il ne manque que Patrick Roy, qui vient de gagner la Coupe Memorial à Québec, mais la bonne opportunité ne s’est pas présentée. Il n’est pas un adjoint ou un gars de la LAH, après tout.

Tout ça pour dire qu’hier, c’est Guy Boucher qui a mis fin à une longue absence de la LNH pour faire son retour. On sait que les gars d’expérience ont souvent plusieurs chances de se faire valoir (pour le meilleur et pour le pire) et que le cercle relativement fermé des entraîneurs de la LNH fait son effet.

Mais dans le cas de Boucher, je crois vraiment que de le voir à Toronto, c’est pour le mieux.

Pourquoi? Parce qu’il n’en est pas à son sixième poste dans la LNH comme Peter Laviolette (New York) ou il n’est pas dépassé comme Mike Babcock (Columbus), par exemple. Celui qui a toute une tête de hockey n’est pas un entraîneur «recyclé» à mes yeux.

Le lien avec Babcock est ironique puisque c’est connu : en 2015, Boucher était bien placé pour avoir le poste d’entraîneur à Toronto, mais ce même Babcock a changé son fusil d’épaule et a pris le poste au lieu d’aller à Buffalo.

Mais visiblement, Brendan Shanahan n’a pas oublié ses entrevues avec Boucher et il l’a engagé huit ans plus tard, cette fois dans un rôle d’adjoint.

Ce qui est intéressant, c’est que Boucher avait des discussions pour revenir dans la LNH dans les dernières années (comme adjoint ou pilote), mais que là, son timing familial est finalement bon.

Mais il n’en demeure pas moins qu’il devra s’adapter au rôle d’adjoint, qu’il n’a pas tenu depuis 2005-2006 avec l’Océanic de Rimouski.

Je pense cependant que le fit sera bon à Toronto cette année puisqu’il est bon pour avoir un impact immédiat sur son équipe. Et comme il sera en charge d’une unité (l’avantage numérique) qui roule déjà bien, il pourrait faire des flammèches.

En 2022-2023, Toronto avait le deuxième meilleur avantage de la LNH derrière celui des puissants Oilers.

Plusieurs intervenants ont notamment souligné à quel point le fait de voir Boucher prendre les commandes de l’attaque à cinq du club torontois est une bonne chose. Du lot? Martin Biron et David Desharnais, sur les ondes de BPM Sports.

S’il fait du bon travail avec un bon club (ce qui est probable), peut-être que le téléphone pourrait sonner afin de redevenir un entraîneur-chef dans la LNH – que ce soit à Toronto ou ailleurs.

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