Quand on pense au Canadien de Montréal, on se doit de penser à Guy Lafleur. C’est normal. Après tout, il est le meilleur pointeur de l’histoire de la concession, une icône du Québec et était, au final, tout un joueur de hockey. Quand on pense à lui, on pense hockey, ou plutôt Canadien, avant tout. Sauf qu’on dirait qu’une entreprise n’est pas d’accord avec ça. Laquelle? Le Canadien de Montréal.
Dans la chronique de Réjean Tremblay dans le Journal de Montréal ce matin, on apprend que le numéro 10 s’est fait interdire le port du chandail du Tricolore dans une publicité qui visait à amasser des fonds pour la fondation du CHUM. Pourquoi? Selon Geneviève Paquette, la vice-présidente de l’engagement communautaire et de la fondation du Canadien, ce serait pour « faire une séparation entre la marque des Canadiens et l’implication personnelle d’un joueur ou ancien auprès d’une cause, d’un organisme ou d’une fondation ».
— Renaud Bourbonnais (@RenBourbonRDS) September 19, 2020
Réjean Tremblay se l’explique bien mal, celle-là, et avec raison! Une publicité pour vendre un produit? Pas de problème, vous avez le droit de ne pas vouloir associer votre logo à ça. Mais dans un effort communautaire qui vise à amasser des fonds pour une institution de la santé? À la télévision, aux États-Unis, lors des matchs de football, on présente un segment qui s’appelle « C’mon man! ». Cette situation mériterait d’être en tête d’affiche de ce segment.
Le CH autorise par contre l’utilisation d’image de son ancien attaquant vedette habillé en civile. Toute une permission ça… On peut également mentionner le nom de Guy (une chance) et son titre d’ambassadeur et d’ancien joueur avec la Sainte-Flanelle.
L’objectif de la campagne du CHUM est d’amasser cinq millions de dollars pour la recherche et les soins hospitaliers. On leur souhaite la meilleure des chances dans leur projet.