Junior Lessard est le seul Québécois de l’histoire à avoir mis la main sur le trophée Hobey Baker, remis au joueur par excellence au hockey masculin de la NCAA. C’était en 2004. Il est donc la personne toute désignée pour se prononcer sur la nomination de Cole Caufield, espoir du Canadien, dans la course pour l’obtention de l’honneur individuel.
Lessard était de passage au podcast La Dose de TVA Sports afin de discuter à ce sujet avec l’animateur Jean-Philippe Bertrand. Selon lui, le premier choix du Canadien lors de l’édition 2019 du repêchage de la LNH est le favori pour l’emporter.
Le petit attaquant des Badgers de l’Université Wisconsin mène présentement tout le circuit universitaire américain au niveau des buts (22) et des points (42), et ce, à sa deuxième année seulement dans la NCAA.
Les trois joueurs qui le suivent au classement des pointeurs sont tous des joueurs de quatrième (et dernière) année.
Selon Lessard, la division dans laquelle évoluent les Badgers, le Big Ten, jouera en la faveur de Caufield. C’est que cette division regroupe certaines des meilleures équipes au pays. Wisconsin (5), Minnesota (3) et Michigan (7) sont tous du top-10 des équipes au pays.
Un ancien récipiendaire du trophée ne tarit pas d'éloges à l'endroit du choix de premier tour du CH en 2019.https://t.co/3Aq8Q5ftTe
— TVA Sports (@TVASports) March 2, 2021
Lessard dit toujours remarquer plusieurs carences dans le jeu défensif de Caufield. Il est resté plutôt évasif à savoir si le Canadien devrait le faire passer aux rangs professionnels dès l’an prochain. Il rappelle que le tireur d’élite devra produire à un rythme extrêmement élevé s’il veut faire sa place dans la LNH. Bref, le vétéran de la game croit que Montréal gagnerait à être patient. Marc Bergevin a pourtant indiqué il y a quelques semaines que les chances de Caufield de se joindre à l’organisation du Canadien (que ce soit à Montréal ou à Laval) l’an prochain, voire dès le mois d’avril, sont élevées.
De mon côté, je me demande si le jeu offensif de Caufield n’en viendrait pas à stagner s’il devait rester un an de plus au Wisconsin.