Hockey Québec risque d’avoir des exigences extrêmes

La semaine dernière, mon collègue Maxime Truman apportait une réflexion intéressante. Comment redonner le droit aux pros de se rejoindre, de pratiquer ensemble et retrouver leur vie si on doit l’interdire au reste de la population? Comment cela peut-il fonctionner?

Interdire aux plus jeunes de jouer quand les grands pourraient avoir le droit, ce n’est pas exactement ça, montrer l’exemple.

Pour avoir le droit de jouer, les plus jeunes devront donc dénaturer le sport puisque, tel que le hockey se joue présentement, il est impossible que ça passe au conseil. C’est le compromis qui doit s’effectuer.

Comment cela se traduit-il? Chez Hockey Québec, cela passera sans doute par l’interdiction de donner des mises en échec jusqu’à ce qu’un vaccin entre en ligne de compte. Les matchs à cinq contre cinq n’auraient plus lieu puisque les effectifs seraient réduits. On parle donc de trois contre trois ou de quatre contre quatre.

C’est ce que rapporte Martin Leclerc dans son dernier billet.

Ce scénario tient aussi compte du fait que tant que la distanciation sociale sera en place, il n’y aura pas de hockey tel qu’on le connait qui se jouera chez Hockey Québec. C’est aussi simple que ça.

Toujours selon Martin Leclerc, un plan devra être déposé au ministère de l’Éducation afin d’expliquer comment les mesures d’hygiène seront respectées. Il sera déposé dans les prochaines semaines, soit d’ici la fin du mois.

Un peu comme pour les grands, les équipes ne joueraient pas ailleurs que dans leur ville. Oubliez donc les tournois à l’étranger (dans les autres régions) ou trop loin ; les déplacements seront limités au minimum.

Notez aussi que les joueurs devraient porter une visière complète, question de limiter le contact avec la salive d’autrui.

Probablement que plusieurs parents ne voudront pas inscrire leurs enfants dans de telles conditions, mais, au moins, un plan existe pour qu’il y ait du hockey.

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