How Could I Just Kill a Buzz, à la sauce LNH

Dur lundi matin ? Dites-vous que ça pourrait être pire : vous pourriez vous appeler Gary Bettman et vous pourriez avoir vu une équipe de l’Alberta (Canada) éliminer une équipe du Texas (États-Unis) hier soir. Malgré un total de 10 petits tirs au but…

Déjà que Bettman venait de voir le gros marché de New York être éclipsé quelques heures auparavant…

De plus, aucune des deux séries finales de conférence n’a eu besoin d’un septième match ultime pour déterminer un gagnant. On le sait très bien, ce sont les matchs #7 qui attirent les meilleures cotes d’écoute dans l’univers du hockey.

Par-dessus tout ça, la séries finale ne débutera que samedi soir prochain en Floride. On sera donc cinq soirs sans hockey… alors qu’il commence à faire beau dehors et que les gens ont de plus en plus la tête à autre chose qu’au hockey sur glace.

Et vous savez quoi ? Trois jours sépareront les matchs disputés dans des villes différentes durant toute la série. #Catastrophe

Je veux bien croire que la série finale entre les Oilers et les Panthers sera celle dont la distance entre les deux villes est la plus grande de l’histoire de la LNH (en Finale de la Coupe Stanley)…

 

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Il n’en reste pas moins que l’horaire de cette série entre les Oilers et les Panthers est un buzz killer. Un gros buzz killer !

(Crédit: NHL.com)

En 1991, Cypress Hill chantait How Could I Just Kill a Man.

En 2024, il y a peut-être une petite voix qui résonne dans la tête de Gary Bettman et qui lui fredonne How Could I Just Kill a Buzz ?

Los Angeles – Montréal… Vancouver – Boston… Ce n’est pas la première fois que les joueurs devront voler quelques heures pour aller disputer un match en finale de la Coupe ! Mais bon…

Tant qu’à y aller d’une petite montée de lait, aussi bien la compléter comme il faut ce matin. Ce sera la cinquième fois consécutive qu’une équipe de la Floride participera à la Finale de la Coupe Stanley. Trois fois le Lightning, deux fois les Panthers…

Cette année, ça se fera contre l’une des villes canadiennes où les impôts sont les plus bas au pays !

Ne serait-il pas venu le temps de revoir la façon d’appliquer le plafond salarial aux équipes de la LNH ? Ne devrait-on pas utiliser le salaire net des joueurs, et non leur salaire brut ? Des gars comme Steven Stamkos ont accepté un ou deux millions $ de moins (par année) pour rester en Floride il y a quelques années. Et ce dernier risque de faire la même chose encore cet été…

Les impôts, la météo, la langue, la politique, les médias, le soleil… la Floride a beaucoup de choses que le Québec n’a pas. Et n’aura jamais !

Pour une ligue qui se vante constamment de la parité qui existe entre ses équipes, contrairement à d’autres circuits professionnels nord-américains, la LNH a encore du chemin à parcourir avant d’être réellement paritaire. Et pendant ce temps, ce sont des équipes comme les Canadiens qui en paient le prix…

Go Oilers Go… même s’il y a plus de Québécois en Floride qu’en Alberta et même si Paul St-Pierre Plamondon vous dira que le Canada anglais, c’est mal, vous voyez ?

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