Hunter Shinkaruk est prêt à jouer comme un choix de premier tour

Le Canadien a pris une chance, hier après-midi, en échangeant l’attaquant Kerby Rychel, qui avait bien fait à Montréal et Laval, en retour de Hunter Shinkaruk, des Flames de Calgary.

Un contrat lui a d’ailleurs été accordé aussitôt acquis par le club montréalais.

Kerby Rychel s’est également entendu avec les Flames.

Bref. Le Canadien prend le pari qu’il sera capable de redresser Shinkaruk par le biais du programme de Joël Bouchard, dans la Ligue américaine. Puisque même dans les rangs mineurs, l’ancien choix de premier tour des Canucks semblait régresser, récemment.

Blessure à l’origine de cette mauvaise passe? Possible. Néanmoins, il s’agit d’une chance que prend le Canadien.

Une chance que Shinkaruk désire d’ailleurs saisir, afin de prouver qu’il peut vivre avec la pression et les attentes d’un choix de premier tour. Il s’est entretenu avec les médias montréalais pour la première fois depuis la transaction, aujourd’hui.

Il mentionne qu’il SAIT qu’il peut jouer comme un choix de premier tour. Il avoue que tout ne s’est pas passé comme prévu à Vancouver et Calgary, mais qu’il s’est entraîné fort pour revenir en force dès cette saison.

Il ne s’agissait pas seulement d’un entraînement physique, mais aussi mental. Shinkaruk a confié que sa confiance en avait pris un coup, et qu’il avait besoin de redresser celle-ci au courant de la saison morte.

Le poids sur ses épaules ne le dérange pas et il souhaite prouver ce qu’il a à prouver.

Où pourrait-il cadrer avec le Tricolore? Il ne le sait pas. Mais il désire montrer à l’équipe qu’il peut être un marqueur créatif et rapide qui cadre dans un rôle offensif d’impact.

Anecdote intéressante : dans sa première maison, les draps de Shinkaruk étaient du Canadien de Montréal. Il possédait également un chandail de l’équipe, petit. 

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