Dans l’éventualité où Radulov irait renflouer ses coffres ailleurs, par qui la Sainte-Flanelle pourra-t-elle le remplacer ? Les solutions à l’interne n’ayant rien pour exciter le poil de jambe du partisan moyen, les possibilités qu’apportera avec elle la journée du premier juillet sont à considérer. Georges Laraque et Stéphane Gonzalez se sont arrêtés sur l’une de ces possibilités durant leur émission d’aujourd’hui. Celle-ci se nomme Nail Yakupov et à en juger par les propos de l’ancien bagarreur du Canadien, il faut s’en tenir loin.
Pour être exact, Georges dit qu’il prendrait «Kovalev avant Yakupov !»
Considérant le fait que Kovy a maintenant 44 années au compteur et qu’il n’a pas foulé une glace de la ligue nationale depuis la saison 2012-2013, cette citation n’a rien d’un compliment pour Yakupov. Même si l’ancien numéro 27 semble toujours en forme et qu’il n’a pas encore cessé de faire parler ses talents d’artiste.
Les deux animateurs spécifient qu’accorder un contrat d’une année à celui qui a été repêché deux rangs devant Galchenyuk en 2012 (premier au total) ne serait pas une idée complètement folle. Soulignant au passage qu’un joueur qui en est à sa dernière chance a souvent le bon réflexe de la saisir.
Les départs probables de Markov et Radulov, combinés à l’expérience Alexander Semin d’il y a quelques années, calmeront toutefois selon lui les ardeurs montréalaises quant à la venue d’un autre Russe dans l’équipe (ou pas ?). Ça et l’idée d’une relation plutôt houleuse entre le numéro 64 et Claude Julien…
Son incapacité à franchir le cap des 10 points lors de son passage à Saint-Louis n’a certainement pas trop fait hésiter l’organisation des Blues à le laisser aller. Mais la mauvaise tendance entretenue par les statistiques de Yakupov depuis son entrée dans la grande ligue ne semble pas avoir éteint l’intérêt de tous les directeurs généraux à son égard.
Le succès qu’il avait connu à Sarnia avec son bon ami Galchenyuk incitera-t-il Bergevin à prendre une chance avec lui (si Galchenyuk ne change pas d’adresse durant l’été évidemment) ? Si Radu fait ses valises et que le 27 défait la sienne pour de bon, peut-être est-ce une folie à laquelle le directeur général du Canadien voudra s’adonner. Peut-être même que cette folie ne sera pas aussi folle qu’elle en a l’air.