Il n’y a pas de modèle à suivre pour bâtir une équipe gagnante : il suffit de trouver le mélange parfait qui convient à ta mentalité

26 formations ont échoué à se rendre en finale d’Association. Plusieurs subissent chaque année un retour à la réalité, et doivent se recentrer et réaliser certaines choses : soit il manque quelque chose à l’équipe, soit le talent n’est tout simplement pas la seule chose qui doit la composer. Et c’est exactement ce qu’on apprend avec les équipes qui sont toujours en vie, en séries. L’important, c’est de trouver le mélange parfait qui convient à son entraîneur et son style de jeu.

C’est savoir s’adapter dans l’échec. Il ne semble pas y avoir de modèle unique à respecter pour transporter ton groupe en demi-finale.

Mais prenons un petit moment pour analyser l’alignement des 4 équipes toujours vivantes.

Ce petit graphique nous montre la provenance des joueurs des 4 demi-finalistes, donc s’il a été repêché, acquis dans un échange ou signé en tant qu’agent libre.

Conference-Finalists-DTFA2

Quelques observations intéressantes peuvent être faites concernant les différentes méthodes adoptées par les équipes :

  • Les Sénateurs et les Ducks ont repêché la plupart de leurs défenseurs, alors que les Penguins ont acquis la majorité par voie d’échange.
  • Les Prédateurs ont repêché leurs deux gardiens, alors que les Sénateurs les ont acquis sur le marché des transactions.
  • La grande majorité des attaquants n’ont pas été signés en tant qu’agent libre (75%).
  • Aucun des joueurs présents n’a reçu de offer-sheet.

Voyez-vous des liens?

Non. C’est normal. Le but de cet article, c’est de montrer que le modèle à suivre, c’est celui que tu crois qui est le meilleur. Autant quant à la répartition des joueurs par ronde au repêchage, il est extrêmement difficile d’établir des parallèles et de trouver une tendance qui fonctionne.

Conference-Finalists-draft-round-comparison

Prenez comme exemple les Prédateurs : David Poile avait besoin d’un centre, et il n’a pas eu peur de le faire en échangeant un futur défenseur de première paire. Il a ensuite voulu s’adapter à la mentalité dynamique de Peter Laviolette, en n’ayant pas peur d’échanger son capitaine pour un défenseur plus mobile et axé sur l’attaque. Il a bien repêché et acquis des joueurs par voie d’échange qui fittaient avec cette idée, cette vision d’équipe gagnante.

Regardez-les aujourd’hui, à une seule victoire de la finale.

En s’appuyant sur les Penguins, on pourrait parler du système offensif basé sur la vitesse, qui semble fonctionner. Les Pens ont battu les Sharks l’an dernier, avec ce système et des trios bien équilibrés.

Mais ensuite, tu regardes les Sénateurs et les Ducks… et tu dois en venir à une seule conclusion.

Il y a énormément de façons de bâtir une équipe gagnante, dans la LNH. Il n’y a pas de modèle à suivre, mais quelques directives extrêmement importantes doivent être suivies :

  1. Trouve ta vision d’une équipe gagnante.
  2. Planifie le système de jeu que tu mettras en place.
  3. Fie toi sur les deux premières directives pour bien repêcher.
  4. N’aie pas peur de t’adapter.

Est-ce que ces 4 étapes garantiront une Coupe Stanley? Non. Il y a des milliers de facteurs qui déterminent le succès d’une équipe. Mais c’est un bon début.

Mais est-ce que bâtir à partir de ton gardien de but (Carey Price) peut être une bonne solution?




En rafale

– Saku Koivu a été intronisé au Temple de la Renommée de la IIHF.

– C’est officiellement fini, pour Éric Gagné.

– En continuant sur le baseball…

– Quelle est la valeur d’Evander Kane, sur le marché?

PLUS DE NOUVELLES