Ç’a pris 12 rencontres aux Coyotes pour signer leur première victoire de la saison. Jusqu’à maintenant, aucun signe d’amélioration n’est perçu et l’équipe démontre une fiche absolument pitoyable de seulement 1 victoire, 11 défaites et une en temps supplémentaire.
Leur total de 3 points les positionne bons derniers de la LNH, quatre points derrière les Oilers d’Edmonton.
Figurez-vous qu’apparemment et sans surprise, il n’y a pas que sur la glace que les Coyotes en arrachent. Dans les bureaux, la situation est loin d’être idéale alors que le propriétaire de l’équipe, Andrew Barroway, aurait de gros ennuis financiers.
C’est Nick Kypreos qui a rapporté le tout samedi dernier, au courant de l’émission Hockey Night In Canada.
Il ne faut pas oublier que tout ça a commencé cet été, lorsque Barroway a décidé de racheter les parts de ses associés, qui se partageaient 49% des Coyotes, pour la modique somme de 240 millions de dollars. L’équipe entière (100% des parts) était évaluée à 240 millions de dollars, l’an dernier, alors cette somme d’achat semblait assez ridicule.
Un analyste du site avait d’ailleurs qualifié le deal d’un des plus risqués des dernières années. 180 millions du montant représentaient selon lui un remboursement de dettes, et il avait de la difficulté à s’imaginer l’équipe rester à Glendale.
Semblerait-il qu’il avait raison.
La transaction semble aujourd’hui jouer contre Barroway d’une façon assez critique. Plusieurs personnes du milieu seraient en train de se poser des questions, selon Nick Kypreos, à savoir si sa durabilité financière instable peut supporter l’équipe jusqu’à la fin de la campagne. Il n’est pas assez riche pour essuyer de si lourdes pertes, et on se demande même s’il peut terminer la saison en tant que seul propriétaire de la franchise.
Nous sommes à un peu moins d’un an du début de la prochaine saison, et il est toujours impossible de déterminer où jouera l’équipe la saison prochaine.
Bien sûr, il y a un aréna de prêt à Québec, mais arrêtons de fabuler un instant.
Si aucun autre amphithéâtre viable n’est prêt à accueillir les Yotes l’an prochain, dans l’État de l’Arizona, une solution pourrait être Houston.
La seule raison pourquoi il n’y a toujours pas d’équipe là-bas? L’ancien propriétaire des Rockets (NBA) possédait aussi le Toyota Center et ne voulait pas d’équipe du circuit Bettman chez lui. Maintenant qu’il a quitté ses fonctions, Houston redeviendra-t-elle une option pour la LNH? L’équipe n’est pas à vendre, mais un déménagement n’est pas écarté de l’équation.
Imaginez le scénario si Gary Bettman offrait une équipe à Houston avant Québec… Ça sentirait la bisbille!
N’oubliez pas Seattle dans l’équation…