Nous sommes le 1er décembre. Novembre et sa morosité sont derrière nous. Le hockey de la LNH s’en vient… les vaccins contre la COVID-19 aussi… on va finir par sortir de ce marasme interminable-là.
Mais d’ici là, il va falloir encore faire des sacrifices. Parmi ceux-ci, il faudra tenter d’expliquer aux plus vulnérables à nos enfants pourquoi ils n’auront pas le droit d’aller jouer des matchs on the fly à la patinoire du coin (lorsqu’elle sera prête, bien sûr).
On s’en doutait. La Ville de Gatineau avait annoncé en milieu de semaine dernière que les parties de hockey allaient être interdites cet hiver sur les patinoires de la Ville et ce, même si elles seront permises à quelques centaines de mètres, à Ottawa (Ontario). Un seul filet sera installé et un maximum de 25 personnes pourront patiner, faire des lancer ou se faire des passes à distance à Gatineau (via un système de réservations).
On avait compris en lisant le communiqué que la décision venait d’en haut (Santé publique provinciale) et qu’elle s’appliquait aux zones rouges, ce qu’est présentement la région de l’Outaouais. Le seul espoir résidait/réside donc dans la possibilité de retourner au orange un moment donné.
Eh bien, la (mauvaise) nouvelle vient de tomber. Il n’y aura officiellement pas de hockey extérieur cet hiver dans toutes les villes québécoises situées en zone rouge.
Oubliez les parties amicales à la patinoire du quartier | JDQ https://t.co/lPtjkWMF0I
— Kevin Dubé (@KDubeJDQ) December 1, 2020
L’Association québécoise des arénas et des installations récréatives et sportives a bien tenté de convaincre la Santé publique québécoise de permettre aux jeunes de se disputer des parties improvisées au parc du coin, mais ça n’a pas fonctionné. Je présume que les pédiatres et plusieurs parents ont aussi tenté de faire entendre leur point, sans succès.
Les patinoires seront tout de même montées et entretenues dans plusieurs municipalités puisque le choix final d’avoir des patinoires ou non leur revient. Bref, on dépensera encore des sous récoltés à même les poches des citoyens afin d’avoir des patinoires de hockey (avec des bandes) où l’on ne pourra pas jouer au hockey… et où l’on devra surveiller plus que jamais.
Les chalets seront ouverts, eux, et nous devrons y porter un masque.
La meilleure façon de ne pas succomber à un virus, c’est d’être en bonne santé/forme physique, non?
Je trouve que les jeunes mineurs payent encore un lourd prix afin de protéger les plus vulnérables.
Non, les jeunes ne sont pas prêts de rejouer au hockey dans la majeure partie du Québec. Ni dehors, ni dans un aréna. Parce qu’on s’entend que les chances de voir leur saison amateur reprendre (et ne pas être annulée) au début de l’année 2021 sont TRÈS minces.
Je ne dis pas que le virus n’existe pas et qu’il n’est pas dangereux pour une partie de la population. Je crois juste que les jeunes ont assez payé depuis le mois de mars dernier. Les inscriptions sont en chute libre dans les sports amateurs et une jeunesse qui passe son temps devant des écrans (école à la maison, jeux vidéos, etc.), c’était à éviter il y a un an à peine. Et maintenant, c’est devenu la solution miracle? J’ai de la misère avec ça…
Ça aurait été si dangereux que ça permettre aux jeunes, notamment dans les milieux défavorisés, de jouer au hockey ensemble?
Ceci dit, mon garçon continue (et continuera) de respecter toutes les règles, de se comporter comme un kid responsable, de bouger le plus possible pour ne pas avoir à être médicamenté et de se priver d’à peu près tout ce qu’il aime comme activités. Je suis un fan fini de sa résilience et des efforts qu’il met à rester en santé.
Et non, il ne veut rien savoir du ski de fond ou de la raquette! Il fait dire qu’il préfère aller se promener dans des centres d’achat bondés en essayant d’éviter d’entrer en contact avec les gens… #DuSportÇa