« Il y a environ 0% de chances que le Core Four soit intact à Toronto l’an prochain »

Depuis quelques années, les Maple Leafs ne répondent pas aux attentes à Toronto. Malgré le talent en ville, on ne parvient pas à avoir de longs parcours en séries, alors que le club n’a passé la première ronde qu’à une seule reprise avec le Core Four.

Auston Matthews, Mitch Marner, William Nylander et John Tavares sont d’excellents joueurs, mais ils ne parviennent pas à amener Toronto jusqu’au bout.

Encore une fois cette saison, les Leafs ont plié bagage en première ronde. Sheldon Keefe a perdu son poste, et ce sera maintenant à Craig Berube d’amener le Core Four là où il doit être…

À moins que.

Récemment, Chris Johnston a profité de son passage sur les ondes d’OverDrive, une émission radiophonique de TSN, pour affirmer que selon lui, «il y a environ 0% de chances que tout le Core Four soit de retour».

Le segment date un brin, mais quand on regarde ce qui se passe en ce moment, on peut se douter que Johnston était peut-être sur une bonne piste.

Hier, son collègue à TSN et chez The Athletic, Pierre LeBrun, rapportait que les Leafs aimeraient bien conserver Tyler Bertuzzi et Max Domi. Or, dans les deux cas, il mentionne qu’ils voudront signer un contrat à long terme… et il se demande si ça ne prendra pas «quelque chose entre 5 et 6 M$ par année» pour chacun d’entre eux.

Déjà que les Maple Leafs paient plus de 10 M$ par année pour chacun de leurs quatre gros attaquants, ce serait deux autres importants salariés à l’attaque qui se grefferaient au groupe. On peut se demander si ce n’est pas un salaire trop élevé pour Domi et pour Bertuzzi, mais si ce sont les demandes des gars et que les Leafs veulent les garder, ça pourrait être le prix à payer.

À un moment donné, on ne peut pas payer tout le monde à gros prix. Il faudra couper dans le gras… et évidemment, Mitch Marner est le nom qui revient. Chris Johnston l’a rappelé dans le Chris Johnston Show hier : le plus susceptible de quitter parmi le Core Four, c’est Marner.

Ce sera donc une situation à surveiller, mais avec les joueurs de soutien qui veulent leur part du gâteau, il va devoir se passer quelque chose à Toronto.

Brad Treliving a un gros été qui l’attend.

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