« Il y a plus de joueurs qui voudront aller jouer chez les Jets que chez les Sénateurs »

Il n’aura suffi que d’une année pour que le ciel tombe sur la tête des Sénateurs, qui n’étaient qu’à un but de la finale de la Coupe Stanley.

Les déclarations de Daniel Alfredsson et le scandale dans lequel a été plongé l’assistant-directeur général Randy Lee n’étaient que de la poussière en comparaison à la situation liant les conjointes des coéquipiers Mike Hoffman et Erik Karlsson. Voilà une tragédie unique qui laissera des tâches indélébiles sur l’organisation des Sénateurs…

L’état-major ontarien ne peut jouer la carte de l’innocence dans cette controverse. Elle aurait été mise au courant des tensions entre les deux joueurs depuis le mois de mars et n’aurait rien fait pour essayer de les protéger.

Les patrons d’une équipe doivent tout savoir sur ses joueurs. Comment expliquer que Mike Hoffman ou Erik Karlsson n’aient pas changé de camp à la date limite de transactions? Pourquoi ne pas avoir essayé de protéger ces joueurs d’une tragédie excédant l’importance des résultats d’une équipe de fond de classement?

Les Sénateurs auront trop été patients. Après avoir été gourmands dans leurs demandes pour Mike Hoffman à la date butoir, ils se retrouvent désormais avec un cas à problème. Selon Renaud Lavoie, la valeur de l’ailier buteur serait désormais négative.

Loin de l’action, derrière un ordinateur, l’auteur de ces lignes ne peut juger de la véracité des allégations de Melinda Karlsson. Cependant, si elles s’avéraient vraies, les Sénateurs ne peuvent pas se permettre d’échanger Erik Karlsson plutôt que Mike Hoffman. Comment le reste de l’équipe réagirait à cette transaction? Qui voudrait encore partager un vestiaire avec un coéquipier lié à des accusations aussi graves?

Renaud Lavoie croit que dans le vestiaire des Sénateurs, on semble plutôt supporter Erik Karlsson…

De toute manière, le mal est fait. Les agents libres à venir ne désireront pas se joindre à une organisation qui ne protège pas ses joueurs de potentiels scandales. Renaud Lavoie a résumé l’avenir des Sénateurs avec perfection…

Il y a plus de joueurs qui voudront aller jouer chez les Jets que chez les Sénateurs.

Si cette débandade continue, la Ligue nationale n’aura pas le choix de s’en mêler. La gestion hasardeuse est en grande partie la responsabilité d’Eugene Melnyk, ce propriétaire qui priorise les sous à la pérennité de sa franchise. Un marché de hockey comme Ottawa mérite mieux que cette équipe, qui manque de respect à ses joueurs et ses partisans.

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