Il y a une raison pour laquelle le Canadien a obtenu Patrik Laine à rabais

Quand Kirby Dach est revenu au jeu, on se disait qu’il fallait lui laisser du temps. Après tout, revenir d’une blessure au genou, ça ne se fait pas exactement facilement, dans la LNH.

Et clairement, son début de saison a été… difficile.

Ce n’est pas toujours facile pour le centre en ce moment et on peut se demander, à ce point-ci, à quel point on peut encore, rendu en février, mettre ça sur le dos de sa blessure.

Et la même question se pose pour son compagnon de trio, Patrik Laine.

Laine a été acquis des Blue Jackets à rabais (le CH n’a donné que Jordan Harris pour recevoir Laine à 100 % de son salaire et un choix de deuxième tour) parce qu’il n’est pas un joueur parfait.

Récemment, il le démontre : c’est difficile pour lui.

Quand il ne marque pas en avantage numérique, cela ne cache pas ses lacunes et son manque d’efforts. Son jeu n’est vraiment pas parfait à cinq contre cinq (Laine le reconnaît depuis ses premiers matchs avec le Canadien) et hier, Martin St-Louis en a eu assez : il l’a cloué au banc.

Voir un gars se traîner les pieds, ça ne passe pas.

Évidemment, il ne faut pas être étonné qu’une telle situation soit arrivée. Il se traînait les pieds à Winnipeg, il se traînait les pieds à Columbus, il se traîne les pieds à Montréal et il se traînera les pieds s’il change d’équipe un jour.

Le CH ne le changera pas. Pas à long terme, en tout cas.

Martin St-Louis fait la bonne chose hier en y allant de hard coaching dans son cas parce que ça prend de l’imputabilité. Et à part Michael Pezzetta, personne n’était jaloux du 10:33 de temps de jeu de Laine.

Dans les faits, on a le sentiment que depuis qu’il a parlé contre les Blue Jackets, Laine a de la misère à se retrouver. Il a perdu sa touche magique en avantage numérique (là où le CH ne marque plus beaucoup) et on se demande s’il est à 100 %, à ce point-ci.

On dirait que ça expliquerait bien des choses.

Le problème, c’est que Laine, Kirby Dach et Alex Newhook ne forment pas un bon deuxième trio. C’est donc dire que la ligne de Nick Suzuki doit encore trop en faire pour permettre au CH de gagner.

Suzuki est à son meilleur quand un bon centre #2 joue derrière lui. À la Sean Monahan, genre.

De la façon dont c’est parti pour le CH, on sent que ça va prendre un électrochoc pour que le CH demeure #DansLeMix et se sorte de sa séquence de cinq revers de suite.

Et ce qui est fâchant, c’est que Laine a les outils pour amener l’électrochoc en question…

En rafale

– Jeff Petry opéré.

– Belle signature.

– À lire.

– Marc-André Fleury pensait que sa carrière était finie à ses derniers milles à Pittsburgh. [98.5 FM]

– Quel bon joueur.

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