Ilya Kovalchuk : «les médias de Montréal peuvent envoyer un jeune dans la LAH»

Ces temps-ci, il y a une entrevue d’Ilya Kovalchuk qui fait pas mal jaser.

Le point qui a le plus retenu l’attention, c’est quand le Russe, dans le cadre d’une entrevue dans sa langue natale, a mentionné le fait que de jouer à Montréal a été très positif pour sa carrière.

Même si son passage a été de courte durée, ça l’a visiblement marqué.

Mais même s’il a aimé jouer ici et que la pression d’un marché canadien ne semble pas lui avoir fait peur, il est quand même conscient que Montréal, c’est une autre bibitte.

Et il ne s’est pas gêné pour en parler.

À ses yeux, les médias sont tellement présents lors des entraînements et lors des matchs que s’ils se mettent à parler d’un jeune qui ne roule pas bien, ils ont le pouvoir d’influencer le cours des choses et d’inciter le CH à le renvoyer en bas, donc à Laval.

Vous pouvez écouter l’extrait (sous-titré en anglais) ici.

Ilya Kovalchuk dit que de rater des jeux à l’entraînement peut teinter la vision des journalistes sur place et on comprend qu’il pense que le pouvoir des médias fait en sorte que ça met de la pression sur le club.

Kovalchuk dit aussi que les jeunes lisent tout ce qui se dit et qu’ils quittent rapidement le vestiaire quand les journalistes arrivent, après un match. C’était visiblement comme ça dans son temps, du moins.

Celui qui sait que de jouer à Montréal est formidable (si tout va bien) a raison sur le fait que le hockey est gros ici.

Mais même si certains journalistes ont de l’influence, il faut quand même se rappeler que Martin St-Louis a déjà dit qu’il n’écoutait pas les critiques des gens vers qui il ne se tournerait pas pour des conseils. Il ne doit pas être le seul homme de hockey, présent ou passé, à penser de la sorte. Right?

En rafale

– C’est la fête de Cole Caufield.

– À surveiller.

– Le dossier Jake Evans n’a pas fini de faire jaser.

PLUS DE NOUVELLES