Inaction de l’été 2024 : le Canadien n’a pas de Mike Hoffman à échanger au plus maudit

Nous sommes le 12 août 2024. Depuis quelques semaines, le Canadien est en hibernation (ou du moins, sa version estivale…) en termes d’ajouter des joueurs à son organisation.

Il y a eu la vague de contrats aux défenseurs Arber Xhekaj, Justin Barron et Kaiden Guhle dans l’actualité, mais les ajouts ne se font pas.

Dans un été où Patrik Laine, Martin Necas, Rutger McGroarty et Trevor Zegras ont été liés au Canadien et où on attend la prochaine transaction «à la Kirby Dach» du DG, c’est donc très tranquille.

Si on se rapporte l’an passé, il y a un an jour pour jour, on était en train de se demander si Jeff Petry n’allait pas devoir commencer la campagne 2023-2024 à Montréal puisque cela faisait six jours qu’il était en ville sans être parti.

Il a finalement pris le chemin de Detroit le 15 août.

Quand on regarde ça, les seules grosses transactions dans la LNH l’an passé entre le 10 juillet et le 7 octobre sont en lien avec la transaction Jeff Petry / Erik Karlsson et tout ce qui en a découlé.

Pour le CH (et juste du point de vue du CH), qui restait dans l’actualité même durant l’été, voici ce que cela a donné dans les semaines suivantes.

  • 6 août, transaction avec les Penguins : le CH obtient Jeff Petry (à 75 % de son salaire), Casey DeSmith, Nathan Légaré et un choix de deuxième ronde en 2025 contre Mike Hoffman et Rem Pitlick.
  • 15 août, transaction avec les Red Wings : le CH obtient Gustav Lindstrom et un choix conditionnel de quatrième ronde en 2025 contre Jeff Petry (à 37.5 % de son salaire).
  • 19 septembre, transaction avec les Canucks : le CH obtient Tanner Pearson et un choix de troisième ronde en 2025 contre Casey DeSmith.

On se souviendra que cet été-là, en août, on a rapidement compris que le Canadien avait deux mandats suite à la transaction avec les Penguins : échanger Jeff Petry et Casey DeSmith. #MénageÀ4DevantLeFilet

Cela a été fait avant le début de la saison… et cela a fait de quoi jaser.

D’ailleurs, juste pour le plaisir de la chose : Pearson et Lindstrom sont partis gratuitement depuis ce temps-là… et Légaré a été échangé contre Arnaud Durandeau, qui a quitté pour la Russie.

Dans tout ça, un an plus tard, il ne reste donc que les choix des Penguins, des Red Wings et des Canucks… en plus de 37.5 % du salaire de Jeff Petry pour un an encore.

(Crédit: Cap Wages)

Mais on se souvient pourquoi tout cela a été fait dans le temps : pour sortir Mike Hoffman de Montréal.

Pour la première (et seule fois, si vous voulez mon avis) de son règne jusqu’à présent, Kent Hughes a agi à court terme en sortant Hoffman de son club en se mettant dans une telle situation.

Oui, le CH en a retiré plusieurs choix au repêchage, ce qui est très bien, mais c’était quand même un mouvement qui avait pour but de sortir Hoffman du club en premier.

Et je ne lui lance pas la première pierre : c’était sans doute la chose à faire.

Mon point est le suivant : est-ce que c’est pour ça que le Canadien de Montréal n’a pas encore bougé en cet été 2024? Parce qu’il n’a pas de Mike Hoffman à sortir à tout prix? Le «bois mort» actuel n’est pas aussi problématique que Hoffman l’était.

Même si Christian Dvorak et Joel Armia ne font sans doute pas partie de l’avenir du Canadien, leur présence ne dérange sans doute pas le Canadien en ce moment comme c’était le cas d’Hoffman en 2022-2023.

Cela pousse sans doute moins le DG à bouger s’il n’est pas obligé de le faire. Après tout, l’an passé, Hughes n’était pas dans l’obligation de se mettre le nez dans la transaction Erik Karlsson, mais il l’a fait.

D’ailleurs, en ce moment, Hoffman est toujours sans contrat en vue de la prochaine saison après une campagne de qualité sous les couleurs des Sharks. Juste de même…

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