Ivan Demidov n’aura pas droit au «traitement Owen Beck» en Russie

Depuis que Kent Hughes et Jeff Gorton sont en poste, on sent que le Canadien met plus d’emphase que jamais sur le développement. Cela se passe au niveau de la LNH, mais aussi chez les jeunes espoirs, évidemment.

Dans le junior et partout ailleurs, les espoirs ont la visite de Rob Ramage, de Francis Bouillon, de Paul Byron ou d’un autre membre du club affilié au développement à Montréal.

Et ça fait la différence. Rappelez-vous ce que le centre Owen Beck a dit à ce sujet récemment : les visites de Paul Byron l’ont «grandement aidé» à améliorer son jeu en 2023-2024.

C’est celui sur qui l’emphase a été le plus médiatisé la semaine dernière, mais c’est comme ça pour bien des espoirs.

Par exemple? David Reinbacher, qui jouait au sein d’une vilaine équipe en Suisse, a aussi profité des conseils de Rob Ramage afin de garder la tête haute dans l’adversité.

Et c’est ce qui nous amène à Ivan Demidov.

Parce qu’il jouera vraisemblablement en Russie l’an prochain, on ne doit pas s’attendre à voir Rob Ramage être en mesure d’entrer en contact facilement avec l’espoir pour lui jaser.

Est-ce que cela veut dire qu’il sera laissé à lui-même? Pas forcément.

Après tout, comme le mentionne Stu Cowan dans son papier du jour, Rob Ramage est assez confiant sur le point suivant : le Canadien réussira à établir des contacts avec son gros espoir de premier plan.

Nick Bobrov est très connecté en Russie. On va faire de notre mieux.

Mais c’est une situation un peu plus difficile. – Rob Ramage

Évidemment, de ne pas avoir le directeur du développement dans une position optimale pour aider Demidov, qui aura sans doute de la pression pour prolonger son séjour en sol russe, ne sera pas idéal.

Voyons voir s’il arrivera à garder la tête sur la glace. Après tout, ses performances seront surveillées par les fans…

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