Analyses

Ivan Demidov : un genre de Jonathan Huberdeau plus hargneux, selon Éric Bélanger

Le jeu des comparaisons dans la Ligue nationale de hockey a toujours existé, et il ne disparaîtra jamais, car les gens aiment comparer différents joueurs.

Peu importe le joueur, il y aura toujours des comparaisons qui seront faites, que ce soit au début, au milieu ou à la fin de sa carrière.

Cependant, depuis déjà plusieurs années, c’est avant même le début de la carrière d’un joueur que les comparaisons sont les plus fortes et les plus nombreuses.

En effet, les partisans de chaque équipe veulent avoir une idée de ce à quoi s’attendre de la part de leurs espoirs dans le futur, et donc, diverses comparaisons avec des joueurs actifs ou d’anciens joueurs sont toujours intéressantes.

Plus l’espoir est gros, et donc, de premier plan, plus les comparaisons fusent et sont analysées de près.

Chez le Canadien de Montréal, c’est Ivan Demidov la coqueluche présentement, et ce, avec raison.

Le Russe, qui s’est comparé à Kirill Kaprizov et Jack Hughes, est le meilleur espoir que le CH a eu depuis longtemps, et donc, il est normal que tout le monde y va de sa comparaison personnelle.

D’ailleurs, la plus récente a été faite par Éric Bélanger, l’ancien joueur de la LNH et ancien entraîneur-chef des Lions de Trois-Rivières, alors qu’il a comparé Ivan Demidov à Jonathan Huberdeau.

En effet, c’est ce qu’a affirmé Éric Bélanger hier de passage sur les ondes de BPM Sports.

Pour Bélanger, Demidov ressemble à Huberdeau dans sa façon de patiner et de déplacer son corps ainsi que la façon dont il utilise son bâton.

Cependant, pour l’ancien joueur de la LNH, Demidov est un joueur beaucoup plus hargneux qu’Huberdeau et qui amène donc beaucoup plus d’intensité dans un match.

Demidov veut faire la différence à chacune de ses présences, et il est donc beaucoup plus dédié à aller rechercher la rondelle lorsqu’il la perd.

On comprend donc que Bélanger voit en Demidov le talent et les côtés positifs du jeu d’Huberdeau, et non le côté nonchalant du Québécois.

Évidemment, Bélanger fait sûrement référence au Jonathan Huberdeau des beaux jours lorsqu’il évoluait avec les Panthers de la Floride et qu’il avait entre autres enregistré une saison de 115 points.

Bref, il y a clairement un peu d’Huberdeau dans Demidov, mais au final, le jeune prodige russe est un joueur bien plus complet et hargneux que le Québécois, alors qu’il représente vraiment le joueur-type capable de devenir une vedette.

D’ailleurs, selon Bélanger, Demidov deviendra un joueur vedette électrisant à Montréal, alors qu’il sera très rapidement un ou plutôt le favori de la foule.

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