Le Canadien connaît une saison pitoyable, donc c’est le moment idéal pour penser à Rasmus Dahlin, par exemple. Trevor Timmins et son groupe de recruteurs doivent observer soigneusement les joueurs les mieux classés. Ils doivent trouver une façon de repêcher un candidat élite en première ronde et sélectionner de bons pions pour les rondes suivantes. Toutes ces paires d’yeux qui observent les jeunes ont peut-être besoin de lunettes… Parmi les sept franchises du Canada, le Tricolore se situe au 6e rang au niveau des espoirs de qualité. Cette étude a été bâtie par Scott Wheeler, du site The Athletic.
Si le Canadien n’offre pas un bon produit sur la surface glacée, il se doit au moins d’avoir un bon bassin de prospects, ce qui n’est clairement pas le cas. Combien de fois entendons-nous : le repêchage est une science inexacte. Absolument. Toutefois, autant que ça me réjouit que ça me titille, Jake Evans est celui qui se classe le mieux parmi les classements différents rédigés par Wheeler. Des choix de premier tour comme Nikita Scherbak et Michael McCarron, ça ne rapporte pas beaucoup (en ce moment).
C’est cool qu’une sélection aussi tardive (7e ronde) se retrouve aussi bien classée, mais en même temps, ça démontre qu’aux rangs antérieurs, le Canadien a échoué. C’est aussi cette année-là que Nikita Scherbak et Brett Lernout ont été sélectionnés. Ce n’était certes pas une grosse cuvée, où quatre des formations canadiennes ont eu le luxe de drafter parmi les dix premiers choix. Bref, on se doit de féliciter le Canadien pour la sélection d’Evans.
Jake Evans est candidat au trophée Hobey-Baker : https://t.co/6sZL4RFLHw pic.twitter.com/TllntVsTON
— TVA Sports (@TVASports) January 18, 2018
Un produit peu reluisant sur la patinoire. Un système de développement déficient et des choix douteux de l’organisation fait en sorte que cette franchise recule. C’est encore pire que faire du surplace, ça. Les Canucks ont Elias Pettersson, les Sénateurs d’Ottawa Thomas Chabot… et le Canadien, Ryan Poehling.
Le travail du Canadien est colossal. Il n’y a pas juste sur la glace que les améliorations doivent avoir lieu, mais dans les bureaux également.