Quand une équipe en arrache, elle termine souvent au fond du classement. Qui dit fond du classement dit bon choix au repêchage. Ces bons choix au repêchage ont beaucoup de pression des partisans et plusieurs souhaitent les voir jouer le plus tôt possible, surtout quand l’équipe possède des millions de partisans passionnés comme les Canadiens.
Pour l’ancien entraîneur de la LNH, Jacques Martin, la clé du succès avec un choix de première ronde est la patience.
Catherine Savoie de RDS a réalisé un reportage sur les premiers choix au repêchage avec l’aide de Jacques Martin. Martin a mis le doigt sur plusieurs exemples de patience qui ont rapporté gros.
Comment développer un 1er choix selon Jacques Martin. Je vous présente le reportage de @SavoieCath ; https://t.co/B0g4CY560u
— Francois Bessette (@B7Francois) August 27, 2022
«On n’a pas besoin de mettre de la pression. Ce sont des jeunes joueurs et on doit donner le temps de se développer. Ce sont souvent des jeunes avec beaucoup de talent, mais la maturité varie d’un individu à l’autre.» – Jacques Martin via un reportage de Catherine Savoie de RDS
La maturité est importante chez un joueur, mais dans ce cas, Martin fait référence au stade où sont rendus les jeunes une fois repêchés. D’un côté, certains joueurs seront bons dès leur première année, tandis que d’autres auront besoin de quelques saisons supplémentaires pour finalement devenir meilleurs.
L’ancien entraîneur prend exemple sur Alexis Lafrenière. Ses statistiques ont été comparées à celle de Sidney Crosby dans la LHJMQ et plusieurs s’attendaient à le voir percer dès ses débuts. Finalement, il est un autre de ces joueurs avec qui la patience est de mise.
«Dans le cas d’Alexis (Lafrenière), par exemple, c’est un jeune qui est très mature, qui se développe bien avec les Rangers, qui va être un leader pour cette équipe là.» – Jacques Martin via un reportage de Catherine Savoie de RDS
Jacques Martin a aussi expliqué pourquoi il voit le choix de Juraj Slafkovsky comme un succès pour le Canadien. Au cours de sa carrière, Martin a dirigé plusieurs Slovaques et, selon lui, ce sont des joueurs remplis de maturité, qui ont une bonne personnalité et qui sont des joueurs d’équipe.
L’exemple ultime d’un développement plus lent : Max Pacioretty. Il a passé beaucoup de temps à faire des va-et-vient entre les Bulldogs et les Canadiens, mais il a fini par faire sa marque, comprendre ce qu’il devait améliorer et est devenu un marqueur hors pair et capitaine avec le Canadien.
Finalement, si on veut voir le potentiel maximal de Juraj Slafkovsky avec le Canadien, il faut se rappeler que la patience est importante et qu’il ne sera pas nécessairement un joueur d’élite dès ses débuts.