Nul besoin de spécifier que l’étoile d’Alex Galchenyuk a pâli depuis son arrivée dans la LNH. De grand espoir, il est devenu une monnaie d’échange, un problème… et un élément qui s’est fait inclure dans une transaction.
À Pittsburgh, son séjour a été un véritable fiasco. Malgré de multiples blessures à des joueurs clés, il n’a jamais été en mesure de s’établir et de pousser l’équipe dans la bonne direction. Il a eu ses chances, mais n’en a pas profité.
Les gens à Pittsburgh étaient donc bien heureux de le voir partir.
Ça, c’est l’histoire vue de l’extérieur. Toutefois, Jacques Martin a vu Galchenyuk de l’intérieur chez les Penguins, ce qui lui permet de tenir des propos différents et de réécrire l’histoire un brin.
L'envers de la médaille dans le dossier d'Alex Galchenyukhttps://t.co/i6oYA2tX2u
— JiC TVA Sports (@jic_tvasports) February 15, 2020
Aux yeux de l’assistant, le joueur est un bon travailleur. « Alex a travaillé quand même très fort, ce n’est pas un manque de travail, ou un manque d’attitude, on ne peut rien lui reprocher sur cet aspect-là, » a dit Martin.
Selon Martin, c’est plutôt un manque de chimie entre son style de jeu et l’organisation qui a fait défaut. Pourtant, les Penguins aiment les joueurs de talent, non?
Le positif pour les Penguins? Il aura permis à l’équipe de se débarrasser de Phil Kessel et de son contrat. De plus, son apport dans la transaction avec le Wild (aussi petit soit-il) aura aidé à mettre la main sur Jason Zucker, qui a aidé les Pens dans la victoire d’hier face au Canadien.
Par contre, quand le meilleur atout d’un joueur est son départ de l’organisation, ce n’est pas exactement un bon signe pour le reste de sa carrière. Il est mieux de profiter de sa chance au Minnesota pour tenter de faire comme Anthony Duclair à Ottawa parce qu’il n’aura pas 1000 chances supplémentaires.