« J’adore ça ici » : Slaf ne s’en fait vraiment pas avec la pression du marché montréalais

Ça lui a pris du temps avant de devenir le joueur qu’il est aujourd’hui et c’est normal.

Mais de la façon dont Juraj Slafkovsky se comporte depuis un certain temps, on voit vraiment à quel point il a gagné en maturité.

Autant sur la glace qu’en dehors. 

Le début de sa carrière dans la LNH, on s’entend, n’a pas été super facile. De grosses attentes ont été créées à l’endroit du jeune homme parce qu’on parle après tout d’un premier choix au total…

Et à sa première saison avec le Canadien, il a performé en deçà desdites attentes, parce qu’elles étaient trop élevées.

Tout ça a mené à des critiques, des questionnements concernant la décision prise par le Canadien au repêchage… Et tout ça a aussi mené à des moments difficiles pour le jeune homme de 18 ans, qui venait de quitter l’Europe pour s’amener en Amérique du Nord.

Mais comme l’a souligné Marc Antoine Godin dans un récent article, c’est ça, le marché montréalais : la pression est grande, voire énorme, si bien que ce ne sont pas tous les joueurs qui sont capables de s’adapter à la ville.

Slafkovksy a toutefois indiqué au journaliste de Radio-Canada qu’il carbure à cette pression, qu’il adore jouer à Montréal parce qu’il aime l’attention :

Jouer dans une ville où il n’y a pas autant de bruit, pour moi, c’est ce qui est plus difficile, bien plus qu’au Centre Bell, où il y a de la passion.

J’adore ça ici. – Juraj Slafkovsky

Dans l’excellent article de Marc Antoine Godin, il y a aussi une citation de Martin St-Louis qui vaut son pesant d’or.

L’entraîneur-chef du Canadien soutient qu’avant tout, ça prend une discipline pour connaître du succès dans n’importe quel marché de la Ligue nationale… Et St-Louis a aussi parlé des distractions (réseaux sociaux) à éviter pour les joueurs de la ligue, parce que des fois, c’est trop intense.

J’ai trouvé ça intéressant, parce qu’on sait que Slaf est un travaillant et parce qu’il n’est pas le gars le plus actif sur les différentes plateformes sociales. 

D’ailleurs, on a vu dès son arrivée à Montréal que le Slovaque était doté d’une confiance inébranlable.

Même si des fois c’était plus difficile sur la patinoire, il répondait aux questions des journalistes avec un sourire énorme dans le visage parce qu’il sait qu’il est capable de réussir.

Ça se travaille, mais ça ne s’apprend pas, ces choses-là. Et c’est surtout ça la grande force de Slaf parce qu’il est encore tellement jeune.

Son attitude, son énergie et sa confiance font de lui un joueur qui a le potentiel d’être excellent d’ici quelques années. Et disons qu’avec ce qu’on voit depuis environ 20 matchs, c’est vraiment encourageant. 

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