« J’ai l’impression que je n’ai pas besoin de m’entraîner si je n’en ressens pas le besoin » – Nick Suzuki

Depuis l’arrivée en poste de Martin St-Louis, on parle beaucoup du réveil offensif de Cole Caufield, mais il ne faut pas oublier que son partner in crime, Nick Suzuki, produit lui aussi à un rythme d’environ un point par match depuis le changement d’entraîneur.

La transformation a peut-être été moins majeure que dans le cas de Caufield, mais Suzuki a lui aussi amené son jeu au prochain niveau, et il faut le mentionner.

Dans les dernières semaines, par contre, on remarque une tendance assez fréquente : Suzuki rate un très grand nombre de séances d’entraînement pour subir des traitements. Cependant, il n’a toujours pas raté un match, ce qui fait en sorte qu’on peut supposer qu’il s’agit d’une blessure mineure, sans plus.

Questionné au sujet de ses absences, Suzuki a justement expliqué qu’il préfère s’assurer d’être disponible pour chaque match et qu’il n’a pas forcément besoin de s’entraîner s’il n’en ressent pas le besoin.

Quand je lis ces propos, ça ne me laisse pas croire que Suzuki a un «manque de sérieux». En fait, ça me laisse surtout croire que malgré son jeune âge, il est capable de savoir écouter son corps.

Je m’explique.

Nick Suzuki est l’attaquant le plus utilisé par Martin St-Louis, lui qui passe environ une vingtaine de minutes sur la glace à chaque match. Le jeune homme obtient bon nombre de reps à 5 contre 5, mais il joue également en avantage numérique et en infériorité numérique.

Je veux bien croire qu’il a 22 ans, mais il n’en demeure pas moins que c’est une charge de travail assez impressionnante. D’autant plus qu’il s’acquitte de toutes ses tâches à un bon niveau.

Considérant que ces traitements laissent croire qu’il traîne un petit bobo, je ne suis pas forcément inquiet de ne pas le voir s’entraîner de façon régulière. S’il n’offrait pas du bon hockey en situation de match, ce serait un problème, mais tant qu’il le fait dans le but de se ménager pour assumer sa charge de travail régulière à un bon niveau match après match, je ne vois pas le problème.

À la limite, s’il faut absolument trouver un problème, c’est peut-être qu’il serait intéressé à jouer aux championnats du monde (comme je le mentionnais dans mon texte sur Carey Price hier) malgré sa blessure. Personnellement, j’aimerais mieux le voir prendre une bonne pause (il a joué énormément de hockey depuis trois saisons) dans le but d’être prêt à entamer la prochaine campagne à 110 % de sa forme, mais bon.

Bref, ça explique pourquoi on ne voit pas Suzuki à l’entraînement de façon régulière. Rien de bien inquiétant, mais au moins, tout ça est mis au clair.

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