Jake Allen est en demande (mais le Canadien a aussi besoin de son gardien)

La valse des gardiens est importante en ce moment dans la LNH. Plusieurs clubs ont besoin d’un cerbère pour la suite des choses. On peut notamment penser aux Oilers, aux Maple Leafs, aux Flyers, aux Sabres, aux Devils et aux Capitals, pour ne nommer que ceux-là.

Le problème dans la LNH en ce moment? Plusieurs gardiens ont déjà leur prochain domicile et les cibles sont de moins en moins nombreuses. Les Oilers ont deux trous (tout comme les Maple Leafs) et même si Jack Campbell devait élire domicile en Alberta, il y aurait encore un trou.

Même si Matt Murray devait être échangé aux Leafs, il y aurait encore un trou à combler dans la Ville-Reine. Après tout, dans la LNH d’aujourd’hui, ça prend généralement deux gardiens en séries pour gagner – à moins d’avoir un Andrei Vasilevskiy dans son club.

C’est ce qui fait en sorte que même si les deux gardiens devaient trouver preneur ailleurs au Canada (et même en considérant que Darcy Kuemper devra aller ailleurs), il resterait encore des trous à combler chez certaines équipes de la LNH. Et cela explique les rumeurs autour de Jake Allen.

Mais sachez que ce qui est bon pour minou est aussi bon pour pitou puisque si Jake Allen devait quitter, le CH devrait se trouver un nouveau gardien pour prendre sa place… et comme je viens de le dire, il y en a peu en ce moment.

Je sais bien que le CH va en perdre plus qu’en gagner cette année encore, mais il y a des limites à tout miser sur Carey Price, Samuel Montembeault, Kevin Poulin et/ou Cayden Primeau, non?

À moins d’une offre impossible à refuser, on peut donc s’attendre à voir le Canadien conserver les services de Jake Allen parce qu’on a vu le chaos que son absence créait l’an dernier quand il était sur les lignes de côté.

Et là, je n’ai même pas parlé du fait que le CH a peu d’argent pour se payer un nouveau cerbère… Sans trop en savoir sur Carey Price, le CH ne peut pas se permettre de bouger Allen si l’offre n’est pas extraordinaire.

Évidemment, pour faire de la place au niveau salarial (ce dont le CH a besoin no matter what), cela pourrait passer par une transaction impliquant Jeff Petry. Ceci dit, on sait que s’il part, c’est un vétéran qui va le remplacer – et les vétérans coûtent parfois cher.

En ce moment, sa situation n’a pas changé : les prix ne sont pas assez élevés pour forcer Kent Hughes à l’échanger à un club américain, tel que le désire la famille Petry depuis des mois déjà.

La valeur de Petry pourrait monter si jamais un club devait perdre un droitier et n’arrivait pas à le remplacer en marge du marché des joueurs autonomes, un marché qui ne sera pas la tasse de thé du CH cette année. Petry serait donc une roue de secours deluxe, disons.

Mais en ce moment, rien ne presse. Voyons voir ce que Kent Hughes fera dans les prochaines semaines.

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