Jake Allen est peut-être le numéro un, mais Samuel Montembeault joue comme un numéro un

Dans la victoire du Canadien face aux Hawks plus tôt aujourd’hui, Samuel Montembeault a encore été sublime. Après une performance de 30 arrêts mercredi contre les Jackets, le Québécois a fait de même contre les Blackhawks.

Sa moyenne d’efficacité s’élève donc à .924 cette saison et il maintient une moyenne de buts alloués de 2,48. Parmi les gardiens de la LNH, avant les matchs en soirée, Montembeault est dans le top-6 pour la moyenne d’efficacité.

L’an dernier, on ne pouvait pas lui reprocher quoi que ce soit ; il jouait derrière une défensive atroce et il était incommodé par une blessure. Cette année, il est en santé et la défensive a plus d’allure, ce qui a un effet très positif sur ses statistiques personnelles.

Sera-t-il le numéro un bientôt? Martin St-Louis a réitéré sa confiance envers Jake Allen ce matin, mais…

Rares sont les occasions où les gardiens numéro deux d’une équipe obtiennent deux départs de suite quand le numéro un est en santé.

Au football, être le porteur de ballon numéro un d’une équipe de la NFL ne veut pas nécessairement dire qu’il obtiendra plus d’occasions de courir avec le ballon. C’est souvent le cas, mais il y a des exceptions. Parlez-en à Melvin Gordon III, qui était théoriquement le numéro un des Broncos, mais qui portait le ballon moins souvent que son coéquipier, Latavius Murray. Gordon III a par la suite été libéré.

Pourquoi je parle d’eux? Parce que cela pourrait être la même chose à Montréal. Sur papier, Allen est le numéro un, mais Montembeault pourrait quand même obtenir plus de départs et/ou ceux plus importants. Ma théorie est-elle logique? Peut-être, peut-être pas. Chose certaine, le Québécois a vraiment prouvé à son entraîneur que le filet du Canadien, c’est à lui et non à Allen.

François Allaire, consultant au sein de l’organisation des Panthers, a été déçu de voir Montréal le réclamer au ballottage justement. Allaire reconnaissait le potentiel du Québécois et aujourd’hui, on est en mesure de le reconnaître aussi. Espérons qu’il puisse continuer sur sa lancée et qu’il s’établisse comme un numéro un dans la LNH un jour. Après tout, il vient du Québec et n’a que 26 ans. Souvent, les gardiens atteignent leur potentiel maximum dans la mi-vingtaine. Ceci expliquerait cela, donc.

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