Chez le Canadien de Montréal, pratiquement rien ne fonctionne. À 1-6-0, un rendement valide pour le dernier rang de la division Atlantique, difficile de trouver des points positifs.
Actuellement, les problèmes sont partout : unités spéciales, cinq contre cinq, cercle des mises en jeu, flair offensif… tout semble glisser entre les doigts du Tricolore en cet infâme début de campagne.
Si seulement le gardien parvenait à apporter un peu d’espoir dans tout ça… eh bien, figurez-vous que non.
La dure réalité, c’est que Carey Price est absent pour une période indéterminée. Jake Allen hérite par défaut du poste de numéro un, ce qui rive Samuel Montembeault dans le siège du deuxième portier. Ce sont des positions inconvenables pour les deux hommes, qui évoluent ainsi une case au-dessus de leur créneau habituel.
Allen avait déjà été un numéro « un et demi » avec Jordan Binnington chez les Blues de Saint-Louis, une formule qui a bien fonctionné – Coupe Stanley à l’appui.
Mais dernièrement, ça ne va pas du tout. À ses dix dernières sorties, le cerbère de 31 ans a essuyé huit défaites.
CH | Ses ennuis ont commencé bien avant la présente campagne https://t.co/N7AjhON1GC
— TVA Sports (@TVASports) October 27, 2021
Ce texte n’est en aucun cas un moyen de critiquer le travail de Jake Allen, au contraire. Il fait son possible pour aider le CH, mais ça ne fonctionne pas – et c’est ce qu’on expose ici.
Démontrant clairement la passe cahoteuse que connaît le numéro 34, ce constat de huit revers en 10 matchs inclut également des parties de fin de saison régulière, en 2020-2021.
Si on se transpose uniquement sur cette année, on constate qu’Allen a laissé passer 18 buts en six rencontres, pour une moyenne de 3,04. Son taux d’efficacité, situé à .890, n’a jamais été aussi bas.
Certes, l’échantillon est encore très mince. Il ne faut absolument pas juger l’entièreté de la valeur d’un joueur en fonction d’une mauvaise séquence, plus particulièrement si elle survient en début de saison. Advenant, comme c’est le cas ici, qu’un joueur soit décevant pour amorcer son calendrier, impossible de mouler ses statistiques avec autre chose. Elles sont seules, là, en attente de se faire montrer du doigt.
Il serait plaisant que Jake Allen se ressaisisse, à la fois pour lui et pour l’équipe qui lui fait confiance devant le filet. Sachant qu’il n’a jamais terminé une saison au-dessus de 3.00 ou en dessous de .900, de remonter la pente est loin d’être irréaliste.
Le prochain match du Canadien, le deuxième d’un voyage de quatre duels dans l’Ouest, demain soir contre les Sharks à San Jose, dès 22h30.