Quand il était à l’université, Jake Evans s’est fait dire d’améliorer sa vitesse. Même chose du côté de Laval, où il n’arrivait pas à suivre la cadence à ses débuts dans la ligue de développement.
Mais si Jake Evans est maintenant dans la LNH, c’est parce qu’il a écouté les propos de ses entraîneurs. Il s’est pratiqué en masse et a réussi à devenir assez rapide pour que Claude Julien vante la rapidité de son trio.
Ce n’est pas rien, ça.
Évidemment, les efforts du joueur sont au centre de son succès. S’il est dans la LNH en ce moment, ce n’est pas seulement parce que Ryan Poehling n’a pas mis les efforts au printemps dernier. C’est surtout parce que Evans est prêt pour le défi et le mérite.
Et ça, comme le souligne Marc-Antoine Godin de The Athletic, c’est le premier véritable projet du pilote du Rocket de Laval qui s’établit dans la LNH.
Le développement a longtemps été une zone d'ombre chez le Canadien, mais après avoir patiemment mûri avant d'atteindre la LNH, on peut dire de Jake Evans qu'il est le premier véritable succès de développement du Rocket sous l’ère Joël Bouchard. https://t.co/wT62zrAc6Z
— Marc Antoine Godin (@MAGodin) January 25, 2021
Mention honorable à Jesperi Kotkaniemi, mais on parle ici des joueurs qui ont passé des mois, voire des années en bas, et qui n’étaient pas là que pour se recalibrer. Ça n’enlève toutefois rien à ce qui a été fait avec KK, au contraire.
Ce n’est pas sous Sylvain Lefebvre que de nombreux talents se développaient en bas. Mais avec Bouchard, c’est visiblement mieux.
À la base, le rythme de Jake Evans (et tout ce que ça enveloppe, soit son implication dans le jeu, son explosion et son élan) n’était pas à point. Cela le rendait difficilement utilisable dans plusieurs situations de jeu.
C’est la raison [son rythme de jeu] pour laquelle c’était difficile pour moi de l’utiliser trop souvent au début. – Bouchard
Et si on regarde là où il en est aujourd’hui, plus de deux ans plus tard, il n’est pas trop lent pour avoir peur de l’utiliser. Il faut lui lever notre chapeau.