Après une autre saison à terminer dans les bas fonds du classement général de la LNH, les Canadiens n’ont pas souvent le luxe de parler de sommets dans la ligue. Ils flirtent avec des sommets peu charmeurs comme celui du plus grand nombre de matchs ratés par des joueurs blessés, mais, cette fois, c’est flatteur.
Jake Evans a complété la saison en étant l’attaquant le plus utilisé en infériorité numérique dans toute la LNH. Pas mal du tout!
C’est Guillaume Lefrançois de La Presse, qui a attiré l’attention sur cette statistique dans l’un de ses plus récents textes.
Saison 2023-2024 du Canadien | Des chiffres et… des chiffres ! https://t.co/vQVisVE37w
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) April 22, 2024
On parle ici d’un total de 260:22 minutes de jeu en désavantage numérique. Ce total vient non seulement le placer au premier rang de la ligue chez les attaquants dans cette catégorie, mais aussi au quatrième rang chez tous les patineurs.
Il est devancé par Cam Fowler, Gustav Forsling et Esa Lindell. En cinquième position, on retrouve un petit gars du nom de Mike Matheson.
Mais revenons à Evans. Sa moyenne de 3:11 minutes par match en infériorité numérique est si imposante, que son plus proche poursuivant chez les attaquant, Jordan Greenway, est à 17 secondes de sa marque (2:54 minutes par match).
Avec la blessure de Kirby Dach et la transaction qui a envoyé Sean Monahan à Winnipeg, Evans a vu son temps de jeu augmenter en flèche cette saison. Il a réussi à tirer le meilleur de lui-même et a prouvé qu’il peut être une pièce importante dans une équipe gagnante.
Je dirais même qu’il pourrait être un quatrième centre de luxe dans une équipe qui aspire à la coupe Stanley.
Jake Evans a rendu de fiers services au Canadien en désavantage numérique cette saison, mais, s’il a passé autant de temps à écouler des pénalités, c’est parce que les joueurs du CH ont été très indisciplinés.
Avec un total de 825 minutes de pénalité, Montréal a été la huitième équipe la plus punie dans toute la LNH. Ce n’est pas très bon, mais surprenamment, c’est une amélioration par rapport à la saison 2022-23.
Le Tricolore avait été la cinquième équipe la plus punie de la ligue avec un total de 955 minutes de pénalité.
Ce qu’on peut en retenir, c’est que l’équipe est jeune et manque un peu d’expérience, ce qui peut souvent mener à des erreurs de jugement et causer des pénalités. La bonne nouvelle, c’est que ça semble aller en s’améliorant.
En espérant que l’amélioration se poursuive aussi l’année prochaine.