Jake Evans doit trouver une façon d’en donner plus offensivement

Il y a des surprises et des déceptions au sein de l’alignement du Canadien de Montréal depuis le début de la saison. Jake Evans fait partie du deuxième groupe que je vous ai nommé.

Après avoir terminé la dernière année avec 13 buts et 29 points, sa meilleure récolte en carrière jusqu’à maintenant, le joueur de centre a de la difficulté à produire quoi que ce soit offensivement. Il n’a récolté qu’une maigre mention d’aide en 18 matchs depuis l’amorce de la campagne et affiche le pire différentiel de l’équipe, à -8.

Evans a ses chances de marquer, mais n’est tout simplement pas en mesure de les capitaliser. Or, il n’a que 20 tirs au but jusqu’à maintenant (seuls Evgenii Dadonov et Juraj Slafkovsky en ont moins) et devra trouver une façon quelconque d’en donner plus offensivement.

Son poste dans l’alignement n’est pas en danger pour autant parce que Martin St-Louis sait exactement ce qu’il peut apporter au sein d’une équipe de hockey. Evans n’est pas mauvais dans le cercle des mises au jeu (taux d’efficacité de 54.15%), a un bon coup de patin et a (ou avait) un bon flair offensif. Son style de jeu plaît à son entraîneur puisque Jake Evans, à la base, c’est un travaillant acharné.

C’est pour cette raison qu’il passe pratiquement 14 minutes par match sur la patinoire (13:51), même en étant employé sur le quatrième trio de l’équipe.

On a vu à quelques reprises l’an dernier qu’il était capable de sortir un lapin de son chapeau et de marquer des buts tout simplement magnifiques.

Vous voulez une preuve? La voici :

C’est peut-être ce que ça lui prendrait afin de le relancer, non?

Cet été, Jake Evans a travaillé fort afin de prendre de la masse. Sans être expert en la chose, c’est peut-être ce qui explique le fait qu’il connaît des débuts difficiles cette année, une tendance qui a été observée chez plusieurs joueurs avant lui. Je n’ai qu’à insérer le nom de Jesperi Kotkaniemi dans la discussion pour vous donner un exemple.

Ceci dit, le joueur de centre ne semble pas pour autant moins rapide sur la patinoire. Il n’est pas le joueur le plus électrisant du groupe, mais son coup de patin n’est pas mauvais non plus.

Evans dispute présentement la première année de son contrat de trois ans (1.7 M$ / saison) qu’il a signé en octobre 2021. Est-ce la pression du nouveau contrat qui entre en ligne de compte?

Le fait qu’il risque de perdre Slaf sur son trio (ce dernier s’est entraîné sur la 2e ligne ce matin) n’aide pas la cause, et notons que ses ailiers ne sont pas toujours les plus productifs du lot non plus. 

Mais quelle que soit la raison, Jake Evans doit trouver une façon d’en donner plus offensivement. Et il sait ce qu’il a à faire afin d’y parvenir.

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