Jake Evans : l’entendre parler au passé, c’est un gros indice

Depuis quelques mois, le dossier Jake Evans était assez linéaire. On se disait que le joueur de centre, qui aime le Canadien, allait trouver une façon de s’entendre avec ses patrons, qui aiment son apport sur la glace, pour rester en ville. Ça semblait relativement simple.

Mais après avoir entendu Pierre LeBrun dire qu’il y a un bon écart dans les négociations salariales et après avoir entendu Evans parler du Canadien au passé après le match d’hier, la panique est prise.

On peut donc se demander, en marge de tout ça, si Evans a déjà disputé son dernier match dans l’uniforme du Canadien. C’est drastique, mais avec la pause, la question se pose.

Mais voici ce qu’il faut comprendre. Dans la vie, tout n’est pas noir et tout n’est pas blanc : il y a des nuances de gris.

Ce que cela veut dire, c’est que la situation n’était sans doute pas aussi positive qu’elle ne l’était dans les dernières semaines, mais qu’elle n’est pas aussi négative qu’elle ne le semble depuis 24 heures.

Attention : je ne dis pas que tout ce qui s’est passé hier ne veut rien dire. Après tout, le fait de voir Evans parler au passé du Canadien, à l’amorce d’une longue pause et à quelques semaines de la date limite, ce n’est pas positif.

Mais même si c’est un gros indice et qu’il ne faut pas ignorer les indices du genre, ça ne veut pas tout dire pour autant.

Pourquoi je dis ça? Parce qu’il faut comprendre que de négocier un brin sur la place publique afin de mettre de la pression sur l’autre clan, ça peut aussi être une technique de négociations.

Ça peut créer un sentiment d’urgence (et on comprend que ça va en prendre un pour s’entendre d’ici le 7 mars) dans les négociations.

Du point de vue du Canadien, ça peut aussi créer un sentiment d’urgence sur le marché des transactions. Certains clubs peuvent se dire que de voir Evans être échangé est possible et que de déposer une bonne offre au CH peut bel et bien mener à une transaction.

Alors même si les propos d’Evans et de LeBrun sont des indices sur la façon dont le dossier se déroule, ça peut très bien devenir un point de départ vers une résolution dans les négociations.

Mais pour ça, il faudra que tout le monde mette de l’eau dans son vin pour qu’Evans, qui veut rester, signe un contrat sous peu.

Notons aussi que selon ce que Renaud Lavoie a dit ce matin sur les ondes de BPM Sports, il est très logique de croire que c’est en termes d’années et non pas de montant par saison que le bât blesse dans les discussions.

En rafale

– Aucune surprise ici.

– Intéressant.

– Wow.

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