Jake Evans ne s’est pas placé dans la situation de Mikko Rantanen

Jake Evans ne pourra jamais aspirer à devenir Mikko Rantanen. Mais il y a des liens à dresser entre les deux.

Je ne sais pas jusqu’à quel point l’ancien joueur de l’Avalanche s’attendait vraiment à être échangé en cas de mésentente salariale avec son ancien club, mais c’est arrivé.

Et depuis qu’il est en Caroline, il est… heu… est-ce que le terme misérable est trop fort? Un peu, oui.

Mais vous voyez où je veux en venir : que ce soit de la faute du club ou du joueur, Rantanen a été placé dans une situation où il dit avoir l’impression que son monde s’est écroulé récemment.

La transaction lui a rentré dedans.

Jake Evans, j’en suis persuadé, doit être au courant que de changer d’équipe (et de quitter un environnement qu’on aime) est stressant. Dans les dernières semaines, ça le travaillait pas mal, de ce qu’on voit.

Il a donc décidé de s’écouter et de laisser de l’argent sur la table pour rester à Montréal, un endroit incomparable pour jouer au hockey et un environnement dans lequel il était confortable.

Attention : je ne dis pas que Rantanen aurait dû accepter n’importe quelle offre de son ancienne équipe. Mais par la force des choses, il est dans une vilaine position en ce moment.

Ce que je dis, c’est qu’à la lumière de ce qu’il voit ailleurs dans la LNH, Evans a fait le choix éclairé de ne pas changer d’adresse, de ne pas toucher à une formule gagnante et de rester dans un environnement qu’il aime. Et c’est tout à son honneur.

Steven Stamkos (qui n’avait pas une offre à son goût de la part du Lightning, il faut le dire) est un autre exemple. Depuis qu’il est à Nashville, il n’est plus l’ombre de lui-même.

Ça ne veut pas dire que ce serait arrivé à Evans ailleurs. Mais il n’a pas voulu prendre le risque et c’est bien correct.

D’ici là, Evans est l’un des meilleurs joueurs à sa position et il n’aura pas à quitter Emil Heineman et Joel Armia – pour le moment, du moins. Comme quatrième centre et comme sommité en désavantage numérique, il est difficile de demander mieux.

Et pour un choix de septième ronde, il est aussi difficile de demander mieux.

en rafale

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