Jakub Dobes vanté par Jeff Gorton : ce n’est pas anodin

J’aime beaucoup quand un dirigeant du Canadien se fait demander de nommer des joueurs qui l’impressionnent.

Après tout, une telle question est révélatrice – quand la réponse n’est pas générique. Ce n’est rien contre ceux qui ne sont pas nommés, mais ceux qui le sont ont forcément fait quelque chose de bien.

Et hier, lors de son passage à l’Antichambre, le VP du Canadien Jeff Gorton a répondu à cette question-là en lien avec le camp d’entraînement. Et le premier nom qu’il a sorti est celui de Jakub Dobes.

Parmi les jeunes, Dobes, Emil Heineman et Oliver Kapanen ont été nommés en ordre. Les deux derniers ont fait le club… mais pas Dobes, qui est devancé par deux gardiens qui ne peuvent pas aller à Laval.

Évidemment, Samuel Montembeault n’irait pas à Laval de toute manière, mais on comprend ce que je veux dire.

À mes yeux, il n’est pas anodin de voir que Dobes a été le premier nom sorti de la bouche du VP quelques jours après une sortie difficile de Cayden Primeau à Boston. Ce n’était pas la réponse à laquelle je m’attendais, ce qui fait que ça m’a marqué.

Mais surtout, ça m’a marqué parce que dans les dernières semaines, le collègue Maxime Truman avait pondu un article sur le gardien. Ça s’appelait «Jakub Dobes: au moins aussi prometteur que Jacob Fowler» et ça disait qu’il fallait le garder à l’oeil.

J’ai eu la chance de discuter avec des gens près du CH et du Rocket. Selon ceux-ci, Jakub Dobes est au moins aussi bien perçu comme espoir devant le filet que Jacob Fowler présentement. – Maxime Truman

Le plan du Canadien serait de lui faire goûter à la LNH cette saison. Et après, on verra.

Cayden Primeau tombera agent libre avec restriction l’été prochain. Je ne suis pas en train de vous dire que dans un an, Dobes sera le gardien #2 du Canadien de Montréal.

Après tout, personne ne sait ce qui se passera.

Je fais juste dire que ça fait plusieurs indices qui pointent en ce sens : le Canadien aime vraiment Dobes. Il est un gardien à surveiller au cours des prochains mois d’activités.

Il devra connaître une grosse saison à Laval… tout comme Primeau à Montréal. Après tout, si l’Européen veut voler une chaise à court ou à long terme, ça ne se fera pas du jour au lendemain : ça doit se mériter.

À mes yeux, les propos de Gorton à l’Antichambre ont de la portée.

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