Lire vos commentaires sur nos articles est une partie cruciale de mon travail (même si ce n’est pas toujours agréable, malheureusement). Ayant été un lecteur assidu de ce blogue durant de nombreuses années, je crois sincèrement que votre avis doit peser dans la balance puis dicter partiellement notre travail.
Ceci étant dit, plusieurs partisans ont abordé depuis le début de l’été le cas d’un certain Jan Kovar. Pour la première fois, je dois avouer que je vais vous parler d’un joueur dont je n’ai jamais eu la chance de voir évoluer. Ce sont donc de longues recherches qui me poussent à vous parler de ce cas franchement intéressant.
Kovar est un centre tchèque de 27 ans qui évolue présentement dans la KHL, au sein du Metallurg de Magnitogorsk. Cette équipe est l’une des meilleures de la Ligue, misant sur trois joueurs ayant dépassé le cap des 60 points, dont notre présent centre d’intérêt.
Celui qui s’est énormément démarqué dans le cadre de diverses compétitions internationales se fait valoir par son tir précis et ses talents de passeur hors du commun, tel que démontré ci-dessous.
Enfin, pourquoi le cas de Kovar serait plus intéressant que celui d’autres joueurs dans la KHL comme Sergei Mozyakin qui compile énormément de points?
Le Tchèque a affirmé qu’il souhaiterait éventuellement tenter sa chance dans la LNH. Il contemplera probablement cette possibilité en 2018, alors que son contrat prendre fin.
Par contre, s’il le désire sincèrement, Kovar pourrait débuter la prochaine campagne dans l’uniforme d’une équipe du circuit Bettman. Comment est-ce possible?
Des frais de transactions peuvent être versés aux équipes russes afin que celles-ci acceptent de résilier leur contrat avec un joueur, lui permettant de quitter vers une autre ligue. Ce montant ne comptant pas dans la masse salariale de la LNH, il est possible pour un club riche de tenter un coup de circuit en offrant une forte somme au Metallurg, si Kovar est prêt à quitter l’équipe.
Vous voyez où je veux en venir? Si le Canadien l’aime bien, il serait possible de le convaincre de rejoindre l’équipe dès maintenant. Miser sur la présence de Plekanec et d’Hemsky dans la métropole pour tenter de le convaincre est-il une alternative envisagée?
On peut en douter. Il est rare qu’un patineur quitte la KHL alors qu’un contrat actif le lie à son équipe.
Probablement que Kovar attendra 2018 afin de faire son arrivée en Amérique.
De toute manière, investir beaucoup d’argent pour un attaquant qui n’a rien prouvé ici serait un brin absurde, non?
Avec le flagrant manque de profondeur qui règne au centre chez le Tricolore, j’aurais tendance à vous dire qu’on en est rendu là…