Le groupe de recruteurs du Canadien de Montréal mené par Trevor Timmins fait du bon boulot depuis quelques années. Les espoirs choisis par l’organisation font beaucoup parler d’eux (pour les bonnes raisons) alors on se doit de croire que l’avenir s’annonce brillant dans la métropole.
Alors qu’on parle beaucoup des Norlinder, Caufield, Romanov et compagnie, le journaliste rédacteur pour Athlétique Montréal et reporter principal pour les activités du Rocket de Laval Marc Dumont nous rappelle qu’il ne faut pas oublier Jan Mysak, l’espoir choisi en deuxième ronde par le CH lors du dernier repêchage.
Dumont s’est entretenu avec le directeur général du jeune chez les Bulldogs de Hamilton, Steve Staios, et ce dernier a expliqué pourquoi Mysak pourrait devenir un vol pour le Canadien d’ici quelques années.
« Il est unique », a déclaré Staios. À son avis, peu de jeunes joueurs se comparent à Mysak en raison de la force de caractère de celui-ci et de son intelligence, autant sur la patinoire qu’en dehors.
Il est de ces joueurs qui sont vraiment contents pour leurs coéquipiers lorsque ceux-ci jouent bien. Il est vraiment content pour l’équipe lorsqu’elle connaît du succès. C’est un jeune homme altruiste. – Steve Staïos
Mais, qu’est-ce qui fait en sorte qu’il se démarque des autres joueurs, à part sa force de caractère et son attitude positive?
Son sens du hockey. Son intelligence et à quel point il est un joueur complet à un si jeune âge, c’est très excitant. En plus, il est très talentueux. Il peut aller vite et a un très bon tir. – Steve Staïos
C’est exactement pourquoi le Canadien l’a sélectionné aussi tôt.
La transition de l'Europe vers l'Amérique du Nord peut être difficile pour certains, mais pas pour Jan Mysak.https://t.co/U2NHzqf6jm
— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) November 1, 2020
Mysak a impressionné à son arrivée en Amérique du Nord l’an dernier alors qu’il a inscrit 15 filets et 10 mentions d’assistances en seulement 22 matchs avec les Bulldogs dans la OHL. Il était alors âgé de 17 ans. Pas mal, pour un gars qui n’avait jamais joué sur une petite patinoire auparavant.
La transition de l’Europe vers l’Amérique du Nord a semblé être un jeu d’enfant pour lui. Il sera définitivement à surveiller lors de la prochaine campagne, alors qu’il devrait encore évoluer dans la ligue de hockey junior de l’Ontario, où les mises en échec semblent être sur le chemin d’être bannies pour la campagne 2020-2021.