Dites-le moi si je me trompe, mais depuis que je suis ardemment le Canadien de Montréal, soit depuis environ les dix dernières années, jamais le club n’a eu autant de jeunes espoirs prometteurs sous la main.
C’est complètement fou présentement le nombre d’espoirs excitants que l’on peut nommer sans même faire de la recherche.
Sans ordre particulier, le Canadien compte sur Lane Hutson, David Reinbacher, Owen Beck, Logan Mailloux, Joshua Roy, Emil Heineman, Sean Farrell, Adam Engstrom, Filip Mesar, Jacob Fowler, Riley Kidney, Oliver Kapanen, etc.
Avoir une aussi grande variété d’espoirs permet aux différents partisans du CH de chacun avoir leurs espoirs favoris en qui ils croient davantage.
Généralement, ce sont les performances de ces différents espoirs qui dictent les préférences des partisans de l’équipe.
Cela n’en prend pas gros pour devenir un favori, mais cela n’en prend également pas gros pour tomber aux oubliettes.
Un de ces espoirs qui est passé d’espoir excitant à espoir oublié, c’est le choix de deuxième tour (48e au total) du CH en 2020, Jan Mysak.
Le Tchèque de 21 ans a rapidement dégringolé dans la banque d’espoirs du Tricolore en raison de ses performances plus qu’ordinaires dans la Ligue américaine avec le Rocket de Laval.
Et ça, Mysak en est conscient.
Il y a quelques années à peine, Jan Mysak figurait parmi les plus beaux espoirs des Canadiens à l’attaque.
Il est depuis tombé un peu dans l’oubli en raison de performances modestes.
Cri du cœur d’un jeune homme qui n’a pas dit son dernier mot. https://t.co/uOMO3VNxaA
— Nicolas Cloutier (@NCloutierTVA) September 10, 2023
En effet, comme il l’a expliqué en entrevue avec Nicolas Cloutier, Mysak est conscient qu’il n’a clairement pas été assez bon la saison dernière avec le Rocket.
Sa production plus qu’ordinaire de neuf points (cinq buts et quatre passes) en 40 matchs a vraiment refroidi les attentes des partisans envers lui.
Les partisans ont drastiquement tourné leur intérêt vers d’autres espoirs, et ce, avec raison.
il reste tout de même que Mysak n’est âgé que de 21 ans, et qu’il ne faut pas encore abandonner dans son cas, même s’il déçoit grandement depuis son arrivée chez les pros.
L’espoir du CH sait qu’il peut en donner plus.
« C’était ma première année [à temps plein dans la LAH] et je suis dur envers moi-même, mais je n’étais pas assez bon. Je sais que je peux en donner plus. Je suis d’accord : nous n’avons pas encore vu mon jeu offensif dans la Ligue américaine. » – Jan Mysak
Toutefois, le gros problème qui risque de se produire pour Mysak, c’est que même s’il a confiance qu’il pourrait en donner plus la saison prochaine, il n’aura peut-être pas la chance de le faire, du moins pas à Laval.
Même s’il a une belle relation avec son entraîneur Jean-François Houle, et que ce dernier croit en lui, la congestion d’attaquants à Laval pourrait très bien pousser Mysak hors de l’échiquier.
Avec l’arrivée de plusieurs espoirs et plusieurs joueurs tels que Joshua Roy, Sean Farrell, Emil Heineman (il n’a disputé que 13 matchs avec le Rocket), Nathan Légaré, Lias Andersson, Riley Kidney et Jared Davidson, Mysak pourrait perdre sa place.
Si Mysak était déjà un joueur de quatrième trio l’an dernier, imaginez cette année avec l’ajout de plein d’autres joueurs.
Bref, même si la direction désirerait donner une chance de qualité à Mysak de performer, il risque fort probablement de se retrouver au mieux dans la même chaise que l’an dernier, soit celle de joueur de soutien, ou au pire il pourrait faire un tour dans la ECHL avec les Lions de Trois-Rivières.
Bref, Mysak est encore un espoir qui pourrait percer considérant son talent offensif ainsi que son côté très travaillant, mais il est peut-être trop peu trop tard pour que ce futur soit à Montréal.
Pour en savoir plus, je vous relaisse ici l’excellent article de Nicolas Cloutier.