Jan Mysak a vécu une énorme déception, l’an dernier, lorsqu’il a vu le Canada remporter le Championnat du monde de hockey junior dans sa République Tchèque natale. Mysak et ses coéquipiers, eux, avaient baissé pavillon en quarts de finale face aux Suédois, éventuels médaillés de Bronze.
C’est lors d’un duel préliminaire contre le Canada, une râclée par la marque de 7-2, que Mysak a compris à quel point le niveau de jeu est élevé de l’autre côté de l’Atlantique. Dans un entretien avec Anthony Martineau de TVA Sports, le choix de deuxième tour du Canadien lors du dernier repêchage de la LNH n’a pas caché vouloir en faire plus cette année.
Il se fiche éperdument des populaires commentaires voulant que les Tchèques représentent une mauvaise équipe. Il souhaite se faire une place sur l’alignement (ce qui ne devrait pas être trop complexe étant donné sa présence l’an dernier) et veut être celui qui mènera la formation à bon port.
Je me suis entretenu cet après-midi avec l'espoir des @CanadiensMTL Jan Mysak. Si son potentiel est indéniable, le rendement qu'il affiche en ce début de saison est plutôt décevant. Et le patineur de 18 ans ne se défile pas, loin de là. Portrait complet:https://t.co/h1FPtB6QgW
— Anthony Martineau (@Antho_Martineau) December 3, 2020
Mysak a fait écarquiller bien des yeux l’an dernier lorsqu’il est venu au Canada pour terminer sa saison avec les Bulldogs d’Hamilton dans la Ligue de l’Ontario (OHL). On ne peut toutefois pas dire que son début de saison est à couper le souffle. Un seul petit point (une passe) en 10 rencontres avec le Litvinov HC en première division tchèque.
Il a confié à Martineau être lui-même déçu de ses performances, mais a insisté sur le fait qu’il pratiquait ses habiletés en zone défensive et qu’il avait un excellent entraîneur pour le faire au sein de son équipe. Il sait pertinemment qu’il doit améliorer cette facette de son jeu s’il veut un jour atteindre la Ligue nationale.
La République Tchèque n’a pas remporté le Championnat mondial de hockey junior depuis 2001. Elle triomphait alors pour une deuxième année consécutive. Il s’agit d’ailleurs des deux seules conquêtes du pays à l’événement depuis qu’il est présenté sous sa formule actuelle, soit 1996.