Jared Davidson : on ne sait toujours pas si le Canadien lui offrira un contrat cette semaine

Comme vous le savez peut-être, tous les espoirs qu’un club repêche ne finissent pas systématiquement par obtenir un contrat d’entrée. Certains ne signeront jamais dans la LNH.

Que ce soit en raison des performances des jeunes, de leur désir d’aller ailleurs ou que ce soit en raison de la limite de 50 contrats qu’une équipe peut offrir, des décisions doivent être prises.

C’est comme ça chaque année.

Ce qui est intéressant, c’est que certains espoirs (principalement ceux qui viennent de l’Europe ou qui ont pris le chemin des collèges américains) ont quatre ans pour signer un contrat avant de devenir agent libre… mais d’autres ont deux ans avant de redevenir éligible au repêchage.

C’est le cas des espoirs qui jouent dans la LCH.

Comme Guillaume Lefrançois (La Presse) le souligne, le premier repêchage de Jeff Gorton et de Kent Hughes à Montréal était il y a deux ans, ce qui veut dire que le club aura d’ici samedi (le 1er juin est la date limite pour offrir un contrat) pour garder certains joueurs en ville.

Le journaliste a brossé un portrait des premiers espoirs repêchés par HuGo qui risquent d’être libérés par le Canadien.

L’un des cas les plus intrigants est celui de Jared Davidson. Après tout, l’attaquant a joué avec le Rocket de Laval l’an dernier, lui qui avait signé un contrat d’un an de la LAH seulement en vue de la campagne 2023-2024.

Le but? Voir ce qu’il avait dans le ventre.

Le Canadien espérait, en le repêchant, en faire un cas à la Rafaël Harvey-Pinard : le repêcher à 20 ans, le renvoyer dans le junior et lui donner un an dans la LAH pour voir s’il peut être signé deux ans après avoir été repêché.

Il a été bon dans la WHL à 20 ans et il a connu un bon camp d’entraînement en 2023 avec le CH…

Mais on doit se demander s’il en a fait assez à Laval pour démontrer être en mesure de se mériter un contrat de la LNH avec le Canadien. Il a obtenu 16 points, dont 11 buts, en 38 matchs sous les couleurs du Rocket en 2023-2024.

Et selon Guillaume Lefrançois, rien n’est fait.

Selon nos informations, l’entourage du joueur n’a pas encore reçu de réponse définitive du Tricolore, si bien que l’espoir persiste. – Guillaume Lefrançois

Est-ce que le CH, qui a plusieurs choix au repêchage dans les prochains encans, jugera que Davidson a un potentiel qui vaut la peine d’être exploité pour la suite des choses? Parce que s’il signe, c’est «au détriment» d’un autre joueur, si vous voyez ce que je veux dire.

Ça reste évidemment à voir, mais des espoirs à la Davidson, le CH en a. Ce dont il a besoin, c’est surtout des espoirs de premier plan.

Notons que Cédrick Guindon, Miguel Tourigny et Petteri Nurmi sont aussi des espoirs de cette cuvée-là (2022), qui retient surtout l’attention pour les Juraj Slafkovsky, Filip Mesar, Owen Beck, Lane Hutson et Adam Engstrom de ce monde.

Guindon, Tourigny et Nurmi vont-ils recevoir un contrat avant samedi, eux qui sont dans la même situation que Davidson? On peut en douter.

(Crédit: Hockey DB)

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