Il y a 16 ans, Carey Price était quelqu’un de bien différent. En tant que joueur… Autant que personne.
Le directeur-général des Americans de Tri-City, dans la WHL, est celui qui lui a donné sa première de se démarquer. Bob Tory a su dès qu’il l’a sélectionné, en 2002, qu’il venait d’ajouter un gardien exceptionnel à son noyau.
Attiré par le jeune Price dès l’âge de 14 ans, Tory a eu la frousse qu’il ne soit pas disponible au septième rang, lorsqu’il présenterait sa sélection. Tellement que dans les mois menant au repêchage, il a senti le besoin de dénigrer ses abilités, lorsqu’il discutait avec des confrères.
« On ne choisissait pas au premier rang, mais je l’aurais pris premier si j’avais pu. »
C’est dans un entretien avec Matt Cudzinowski, du site officiel du Tricolore, qu’il ne s’est pas gêné pour encenser son ancien protégé.
"You were comfortable each and every night with him in goal. It gave you a sense of calm." – @BTORY on @CP0031 during his time with the @TCAmericans
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— Canadiens Montréal (@CanadiensMTL) August 18, 2018
Son meilleur souvenir de lui? Lorsqu’il a battu à lui seul les Winterhawks de Portland, en première ronde des séries éliminatoires, alors que ceux-ci étaient largement favoris.
Il avait 16 ans. Seize ans.
On aura beau dire ce qu’on veut, il s’agit de tout un exploit.
Tory a également raconté qu’Olaf Kolzig avait joué un rôle important dans le développement mental de Price (même s’il était déjà à un niveau assez incroyable).
Athlète humble, Price fut certainement son joyau le plus prisé de toute sa carrière.