«Je l’aurais pris (Carey Price) au premier rang», raconte l’homme qui l’a sélectionné en 2002

Il y a 16 ans, Carey Price était quelqu’un de bien différent. En tant que joueur… Autant que personne.

Le directeur-général des Americans de Tri-City, dans la WHL, est celui qui lui a donné sa première de se démarquer. Bob Tory a su dès qu’il l’a sélectionné, en 2002, qu’il venait d’ajouter un gardien exceptionnel à son noyau.

Attiré par le jeune Price dès l’âge de 14 ans, Tory a eu la frousse qu’il ne soit pas disponible au septième rang, lorsqu’il présenterait sa sélection. Tellement que dans les mois menant au repêchage, il a senti le besoin de dénigrer ses abilités, lorsqu’il discutait avec des confrères.

« On ne choisissait pas au premier rang, mais je l’aurais pris premier si j’avais pu. »

C’est dans un entretien avec Matt Cudzinowski, du site officiel du Tricolore, qu’il ne s’est pas gêné pour encenser son ancien protégé.

Son meilleur souvenir de lui? Lorsqu’il a battu à lui seul les Winterhawks de Portland, en première ronde des séries éliminatoires, alors que ceux-ci étaient largement favoris.

Il avait 16 ans. Seize ans.

On aura beau dire ce qu’on veut, il s’agit de tout un exploit.

Tory a également raconté qu’Olaf Kolzig avait joué un rôle important dans le développement mental de Price (même s’il était déjà à un niveau assez incroyable).

Athlète humble, Price fut certainement son joyau le plus prisé de toute sa carrière.

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