«Je ne crois pas qu’il y ait des trous énormes dans notre groupe» – Jarmo Kekalainen

Le vieil adage qui dit que quand on se compare, on se console est peut-être cliché, mais rempli de bon sens dans plusieurs situations.

Dans le cas qui nous intéresse, on peut être déçus que le Canadien ne se soit pas encore amélioré selon les (grandes) attentes des partisans.

Mais s’il y a des fans qui vivent un dur lendemain de veille dans le circuit Bettman, ce sont ceux des Blue Jackets de Columbus. Non seulement la stratégie d’y aller le tout pour le tout, fin février, n’a pas rapporté le trophée argenté tant convoité, mais en plus, le DG Jarmo Kekalainen n’a pas réussi à retenir les joueurs autonomes sans compensation de l’équipe.

Remplacer Sergei Bobrovsky, Matt Duchene, Artemi Panarin et Ryan Dzingel par Gustav Nyquist, c’est un constat d’échec, même si ces départs ne constituent pas une grosse surprise.

Malgré tout, le DG des Blue Jackets, Jarmo Kekalainen, n’est pas de ceux qui voient ses Blue Jackets avoir une saison difficile l’an prochain.

«Je pense que nous avons un club fort, je ne crois pas qu’il y ait des trous énormes dans notre groupe.» – Jarmo Kekalainen

Il faut tout de même admettre que ça aurait été très surprenant qu’il dise que son équipe sera nulle cet automne… Il y a une limite à la franchise.

Si son équipe a vu des morceaux de son casse-tête s’envoler sous d’autres cieux, Kekalainen croit que les joueurs en place forment un bon groupe et que les jeunes joueurs de l’organisation sauront élever leur jeu d’un cran et combler les places laissées vacantes.

Je suis prêt à partager l’optimisme de l’homme de hockey, car son unité défensive, menée par Seth Jones, Zach Werenski et David Savard, est demeurée intacte.

Mais quand tu perds un attaquant qui change le visage d’une équipe à lui seul (Panarin), un centre talentueux (Duchene) et un récipiendaire du trophée Vézina (Bobrovsky), tu ne remplaces pas ces joueurs en criant ciseau.

Dans les buts, Joonas Korpisalo demeure, jusqu’à preuve du contraire, un gardien #2 dans une organisation et Elvis Merzlikins, 25 ans, jouera pour la première fois en sol américain. C’est audacieux de croire que ce duo fera assurément le travail pour chausser les grands souliers laissés par Bobrovsky.

Du moins, Kekalainen a raison sur un point : il a désormais la flexibilité salariale pour demeurer à l’affût des opportunités d’échanges qui vont se présenter au cours des prochains mois.

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