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« Je ne pense pas que l’accès des vestiaires aux journalistes soit révolu » – Paul Wilson

En mars dernier, quelques jours avant la suspension de la saison de la LNH, la ligue avait pris des mesures pour contrer le virus. Certains matchs devaient être joués à huis clos et les journalistes n’avaient plus accès au vestiaire.

Avant les fameux appels Zoom, les journalistes devaient garder leurs distances avec les joueurs, mais les voyaient en vrai. Cependant, depuis la mi-mars, les rencontres en personne avec les gars des équipes n’ont pas lieu.

Les journalistes arrivent donc à faire leur travail quand même. C’est là que la question « est-ce que ça pourrait rester comme ça? » a parfois été soulevée.

Évidemment, si on demande aux journalistes, la réponse est non. Le travail se fait, mais pas de la même manière.

Si on demande à Luc Gélinas, comme l’a fait Jean-Luc Legendre, ce n’est pas du tout la même expérience et le travail ne se fait pas aussi bien.

On avait accès à toutes les entrevues Zoom, on ne décidait pas à qui on parlait, on était limité à une question et on n’avait pas accès aux entrainements. – Luc Gélinas

La proximité qui peut se créer n’est pas la même, clairement.

Mais il faut se réjouir. Pourquoi? Parce que Paul Wilson, en charge des communications du CH, ne croit pas que l’avenir de la LNH passe par des entrevues Zoom seulement.

Ceci dit, il est difficile de croire que c’est cette année que cela se passera. La LNH a trop à perdre à prendre des risques inutiles alors que le vaccin n’est pas encore distribué.

Je ne pense pas que l’accès des vestiaires aux journalistes soit révolu, mais avant que ça redevienne comme c’était, ça va prendre du temps. – Paul Wilson

Fair enough.

Une autre question qui doit être soulevée, c’est de savoir si les analystes et descripteurs pourront voyager.

« Je ne vois pas d’obstacle à ce qu’on ne soit pas sur la passerelle », a déclaré Martin McGuire sur les ondes du 98.5 Sports hier soir.

Il faut dire que c’est un cas à part puisqu’ils sont plus loin des joueurs que les journalistes, mais ça reste aussi un dossier à suivre.

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