Maintenant que Jean-François Houle est parti, le Rocket devra lui trouver un remplaçant.
La nouvelle de son départ (une décision mutuelle avec l’organisation) a surpris pas mal tout le monde parce qu’il venait de signer un nouveau contrat à titre d’entraîneur-chef du Rocket, mais il a l’opportunité de retourner à l’Université Clarkson, là où il a joué dans les années 90 et là où il a commencé sa carrière d’entraîneur (adjoint) dans les années 2000.
Et il se dit excité à l’idée d’obtenir un nouveau défi.
Houle s’est entretenu avec Guillaume Lefrançois (La Presse) et il a tenu à affirmer qu’il a adoré son passage à Laval.
Il soutient que le Canadien l’a toujours bien traité, et qu’il n’est pas parti parce qu’il se sentait coincé dans l’organisation montréalaise.
L’ancien pilote du Rocket rêve encore à l’idée d’obtenir un emploi d’entraîneur-chef dans la LNH, mais on sent dans ses paroles qu’il a vraiment hâte de retourner là où son parcours a commencé :
Tu peux quand même monter dans la LNH à partir de la NCAA. Personne ne te retient et ce n’est pas un rêve que j’abandonne. Mais retourner coacher où j’ai joué, c’est spécial. – Jean-François Houle
Jean-François Houle explique son départ inattendu du Rocket. « Ils ont compris l’importance que ça avait pour moi. C’est pour ça qu’ils ont donné l’autorisation à Clarkson de me parler. J’en suis très reconnaissant. »https://t.co/wrGdOVYdaz
— Guillaume Lefrançois 🟦🇨🇿 (@glefrancoisLP) June 21, 2024
Au final, Jean-François Houle aura passé trois saisons comme entraîneur-chef à Laval.
Et il faut dire qu’il a fait du bon boulot.
Il a côtoyé des gars comme Rafaël Harvey-Pinard et Jesse Ylönen, qui ont passé l’entièreté de la dernière saison à Montréal en raison de leur progression.
Il a bien encadré Joshua Roy et Logan Mailloux lors de la dernière campagne, deux gars qui devraient avoir un rôle important avec le CH lors des prochaines années.
Il a amené le club en finale de conférence à sa première saison à la barre de l’équipe, sans mettre une croix sur le développement des joueurs.
Mais l’opportunité qui s’offre à lui – comme il l’a raconté à Guillaume Lefrançois – est spéciale et elle lui permettra aussi de se rapprocher de sa famille, qui habite aux États-Unis.
Personne ne peut lui en vouloir.
Peut-être qu’un jour, on le verra derrière le banc d’une équipe de la Ligue nationale.
Je lui souhaite parce qu’à ses yeux, c’est encore possible.