Jean-François Houle rêve encore à la LNH même s’il retourne dans la NCAA

Maintenant que Jean-François Houle est parti, le Rocket devra lui trouver un remplaçant.

La nouvelle de son départ (une décision mutuelle avec l’organisation) a surpris pas mal tout le monde parce qu’il venait de signer un nouveau contrat à titre d’entraîneur-chef du Rocket, mais il a l’opportunité de retourner à l’Université Clarkson, là où il a joué dans les années 90 et là où il a commencé sa carrière d’entraîneur (adjoint) dans les années 2000.

Et il se dit excité à l’idée d’obtenir un nouveau défi. 

Houle s’est entretenu avec Guillaume Lefrançois (La Presse) et il a tenu à affirmer qu’il a adoré son passage à Laval.

Il soutient que le Canadien l’a toujours bien traité, et qu’il n’est pas parti parce qu’il se sentait coincé dans l’organisation montréalaise. 

L’ancien pilote du Rocket rêve encore à l’idée d’obtenir un emploi d’entraîneur-chef dans la LNH, mais on sent dans ses paroles qu’il a vraiment hâte de retourner là où son parcours a commencé :

Tu peux quand même monter dans la LNH à partir de la NCAA. Personne ne te retient et ce n’est pas un rêve que j’abandonne. Mais retourner coacher où j’ai joué, c’est spécial. – Jean-François Houle

Au final, Jean-François Houle aura passé trois saisons comme entraîneur-chef à Laval.

Et il faut dire qu’il a fait du bon boulot.

Il a côtoyé des gars comme Rafaël Harvey-Pinard et Jesse Ylönen, qui ont passé l’entièreté de la dernière saison à Montréal en raison de leur progression.

Il a bien encadré Joshua Roy et Logan Mailloux lors de la dernière campagne, deux gars qui devraient avoir un rôle important avec le CH lors des prochaines années.

Il a amené le club en finale de conférence à sa première saison à la barre de l’équipe, sans mettre une croix sur le développement des joueurs.

Mais l’opportunité qui s’offre à lui – comme il l’a raconté à Guillaume Lefrançois – est spéciale et elle lui permettra aussi de se rapprocher de sa famille, qui habite aux États-Unis.

Personne ne peut lui en vouloir. 

Peut-être qu’un jour, on le verra derrière le banc d’une équipe de la Ligue nationale.

Je lui souhaite parce qu’à ses yeux, c’est encore possible.

PLUS DE NOUVELLES