Jean-Jacques Daigneault sait comment contourner une question piège

Jean-Jacques Daigneault n’est plus avec le CH, mais il ne s’est pas caché pour autant. L’ancien défenseur du Canadien a passé les six dernières campagnes derrière le banc du Canadien de Montréal. Il a vécu beaucoup de noirceur, mais également quelques moments ensoleillés. La saison dernière, c’était la tempête et tout le monde a coulé… Monsieur Daigneault l’a d’ailleurs très bien imagé : c’était un naufrage collectif. Voilà. Et pendant un naufrage on perd des matelots et des capitaines une fois que le navire s’arrête.

Daigneault était chargé du désavantage numérique médiocre du Canadien et il a tenu à préciser que cette lacune ne fut pas l’unique raison de tous ces déboires. JJ avait des meetings réguliers avec les joueurs et Claude Julien était évidemment conscient que le principal intéressé besognait fort pour améliorer les lacunes. Peu importe, il ne veut pas axer cette mauvaise saison au désavantage. Tout roulait croche et le pk n’est pas l’unique cause.

Daigneault a d’ailleurs précisé au passage que l’infériorité numérique du Lightning était pratiquement aussi médiocre que celui du Canadien (76.1% vs. 74.1%), mais que ce groupe avait tout de même été l’un des meilleurs de la campagne. Sauf que le Canadien est loin du punch offensif du Lightning… et disons que le gardien numéro un, Carey Price, n’avait pas l’étoffe d’un Andrei Vasilevskiy.

Lorsque lui a posé la question au sujet de cette «meilleure» défensive, qualificatif employé par Marc Bergevin en début de saison, l’ancien 48 préfère ramener cela sur son rôle d’enseignant. «Je ne me pose pas de question sur les éléments que l’on me donne en main! Comme entraîneur, on essaie de ne pas toucher au travail du directeur général!»

Sa description de tâches chez le Canadien était d’enseigner et non d’évaluer les joueurs qu’il avait entre les mains. Une réponse un brin politique, mais qui veut tout dire!

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