Depuis son arrivée à Montréal, les principales occupations de Jeff Gorton ont été d’évaluer ses effectifs en place et d’entamer la recherche pour dénicher la personne qui succèdera à Marc Bergevin. Ce processus est d’ailleurs sur le point de se terminer.
Mais malgré tout, il ne faut pas oublier qu’avec la saison de misère du Canadien, il devra bientôt se concentrer sur deux événements qui viendront dans les prochains mois : la date limite des transactions (en mars) et le repêchage amateur (en juillet).
Parlant de repêchage, il faut s’attendre à ce que Gorton soit très impliqué dans les décisions qui seront prises durant celui-ci. Après tout, sa réputation d’évaluateur de talent combinée au fait que le (ou la) DG en sera probablement à ses premiers pas dans la LNH à ce poste risque de faire en sorte que Gorton jouera un rôle important.
Et c’est pourquoi il est pertinent de se questionner sur la philosophie de Gorton durant les repêchages. À cet effet, Mathias Brunet note quelque chose de fort intéressant sur celle-ci : Gorton n’a pas peur de transiger pour s’avancer au repêchage.
Rondelle libre | Jeff Gorton laissait ses recruteurs travailler à New York https://t.co/haf2NRLB4n
— La Presse Sports (@LaPresse_Sports) January 14, 2022
C’est tout le contraire de Marc Bergevin, d’ailleurs, qui aimait mieux repêcher plus tard dans le but d’accumuler des choix. En gros, Gorton priorise surtout la qualité des choix tandis que Bergevin priorise la quantité. Les deux points de vue se défendent, même s’ils diffèrent en tous points.
Brunet cite notamment les cas de Braden Schneider et K’Andre Miller, qui ont été sélectionnés par les Rangers sous Gorton. Dans les deux cas, ce dernier a accepté de céder des choix plus tardifs dans le but de s’avancer pour les repêcher. Les deux sont désormais dans la LNH aujourd’hui.
Gorton est aussi reconnu comme quelqu’un qui fait confiance à ses recruteurs. Si ces derniers ont un bon feeling pour un joueur dont le rang de sélection prévu est trop haut pour le Canadien, le vice-président exécutif des opérations hockey et le directeur général (ou la directrice générale) pourraient décider d’aller parler aux autres équipes pour aller chercher le joueur qu’ils convoitent.
Le texte de Brunet sur le sujet est vraiment intéressant et je vous invite à le consulter pour vous donner une idée de ce à quoi on peut s’attendre des repêchages du CH durant «l’ère Gorton».