Le règne de Marc Bergevin à titre de directeur général du Canadien de Montréal s’est terminé le 28 novembre 2021. L’équipe, à ce moment-là, était dans la misère et plus rien ne semblait fonctionner.
Et ce, même si le club s’est qualifié pour la finale de la Coupe Stanley quelques mois auparavant.
Geoff Molson a voulu amener un vent de fraîcheur auprès de sa franchise et a donc engagé Jeff Gorton (VP des opérations hockey). Les embauches de Kent Hughes et de Martin St-Louis sont survenues quelques semaines plus tard.
Depuis, les mauvais commentaires sont nombreux à l’endroit de Bergevin.
Certains considèrent qu’il a mal géré le club à la fin de son séjour à Montréal en raison de quelques décisions douteuses (dont celles d’avoir offert 4.5 M$ par saison à Mike Hoffman pour quatre ans et d’avoir laissé Danault quitter vers LA) et la critique se fait facile lorsqu’on parle de l’ancien DG de l’équipe.
Ses mauvais coups ont été soulignés et ses bons coups ont été oubliés. Du moins, c’est de la façon dont je vois les choses.
Parce qu’on va se le dire… Bergevin en a fait, des bons coups à Montréal. C’est notamment lui qui est allé chercher le nouveau capitaine de l’équipe (Nick Suzuki) dans la transaction qui a envoyé Max Pacioretty à Vegas et c’est lui qui a bâti l’équipe qui s’est rendue jusqu’en finale de la Coupe Stanley en 2021.
Oui, je suis d’accord avec le fait que le Canadien a été chanceux (en quelque sorte) cette année-là en raison de la pandémie et de tout le tralala qui s’est attaché au parcours du club en séries, mais bon. Une participation en finale, ça reste une participation en finale.
Voici le podcast en question :
L’actuel VP des opérations hockey (Gorton) de l’équipe ne s’en cache pas. Lorsqu’il est arrivé en poste, il n’y avait pas grand espace sous le plafond salarial pour manœuvrer ou effectuer quoi que ce soit.
Mais, il ne s’agit pas pour autant d’une pointe lancée à Bergevin puisque Gorton était conscient que l’équipe venait de se rendre en finale de la coupe. Et c’est normal, de voir la masse salariale d’une équipe qui vient de passer par là être aussi haute.
Au final, on voit que Gorton respecte le travail qu’a réalisé Marc Bergevin à Montréal… et c’est parfait comme ça.
Mais, d’un autre côté, Gorton n’était pas pour aller dire le contraire non plus…
À prendre ou à laisser, donc.
Prolongation
Plusieurs autres sujets ont été abordés dans le podcast dont je vous parlais ci-haut. Voici ce qui a retenu mon attention.
1. Jeff Gorton était gardien quand il était plus jeune. Le saviez-vous?
2. Travailler avec Martin St-Louis, c’est assez simple. Pourquoi? Parce que St-Louis parle juste à propos du hockey. Et, tu vois, ça ne me surprend pas trop d’entendre ça. On sait à quel point le coach est passionné envers la game…
3. Gorton estime qu’il n’est pas toujours utile de repêcher selon les besoins d’une équipe. Ça, on l’a vu au dernier repêchage avec la sélection de Juraj Slafkovsky.
4. Le prochain objectif du groupe de dirigeants semble être d’ajouter un défenseur offensif. Un gars qui est capable de jouer au quart-arrière en avantage numérique.
5. Qui sera le gardien d’avenir du CH? Même Gorton n’en a aucune idée. Il estime qu’un gars devra « step up » afin de devenir le numéro un, que ce soit à l’interne ou en passant par l’externe.
6. Jeff Gorton espère que Price va rejouer un jour… mais croit qu’un miracle devra se produire afin que le scénario se réalise.
7. Nick Suzuki a été nommé capitaine de l’équipe parce qu’on ne voulait pas de capitaine de transition. Tu vois, je suis d’accord sur ce point-là moi aussi, même si Edmundson ou Gallagher avait fait de l’excellent travail à ce niveau-là.