Jeff Petry a considéré jouer à Montréal à un certain point cet été

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Au cours de la saison morte, Jeff Petry est débarqué chez le Canadien… par la force des choses. Le défenseur a été inclus dans une transaction à trois équipes qui a fait débarquer Erik Karlsson en Pennsylvanie.

Petry a écopé et il s’est retrouvé avec le Canadien, la formation qu’il avait quitté l’année d’avant. Ce n’était pas son plan A, mais sa clause de non-échange ne l’en empêchait pas.

Évidemment, tout le monde a rapidement compris que le plan du Canadien n’était pas de le garder. Kent Hughes était sur le téléphone et il a finalement, au bout de neuf jours, réussi à l’échanger aux Red Wings de son enfance.

Ça a mis fin au dossier… pour de bon. J’espère, du moins.

Tout ça pour dire qu’aujourd’hui, Petry est bien à Detroit. Il se retrouve chez lui, dans un environnement qu’il connaît puisque Kent Hughes n’a pas hésité à lui faire une fleur en l’envoyant à la maison.

Et ça, le défenseur le sait. Il en est d’ailleurs reconnaissant.

Il [Kent Hughes] m’avait dit qu’il travaillerait fort pour trouver la meilleure solution pour moi. Il a agi avec classe. – Jeff Petry

Mais il n’en demeure pas moins, comme on peut le lire dans un article de Jean-François Chaumont, du Journal de Montréal, que le défenseur a quand même vécu une période d’angoisse dans tout ça.

À un certain point, il devait commencer à trouver le temps long et en voyant que les camps approchaient, il s’est sans doute dit qu’il y avait des chances qu’il ne soit pas échangé. Et il s’est imaginé revenir à Montréal.

Évidemment, ce n’était pas son désir #1. Ceci dit, la situation l’a forcé à ne pas écarter ce scénario-là du revers de la main… même si, au niveau familial, cela n’aurait pas été l’idéal.

Son plan était quand même de partir ailleurs, mais j’imagine qu’il s’est dit que de se retrouver à nouveau avec les boys n’était peut-être pas le scénario le plus catastrophique non plus…

Mais bon. Même s’il ne joue pas tous les soirs à Detroit, il se retrouve aujourd’hui dans un bon environnement pour lui grâce aux efforts de la direction du Canadien, qui a accommodé un vétéran.

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