Cet après-midi, Jeff Petry a été important dans la victoire de 4-0 des siens. Il a obtenu quatre points (sa meilleure performance en carrière) et a été impeccable à chaque fois que son coach faisait appel à lui. Ce qu’on ne savait toutefois pas, c’est que le défenseur avait connu des moments éprouvants en lien avec sa famille dans les derniers jours.
Outre les rumeurs de transaction qui voguent au-dessus de sa tête, Petry a vu son fils entrer à l’hôpital alors qu’il était sur la route, à Buffalo. Son plus vieux a subi une réaction allergique et sa femme l’a naturellement amené à l’urgence.
Le défenseur #26 du Canadien, lui, a été averti à un moment où il ne pouvait rien faire. Il ne pouvait que s’en faire à Buffalo.
Il a tout de même été en mesure de disputer un bon match – comme à son habitude – face aux Sabres. Par contre, en reprenant son cellulaire, sa femme lui a demandé de lui lâcher un coup de fil.
La raison, cette fois? Son deuxième était tellement excité de revoir sa mère et son frère qu’il a déboulé les escaliers. Il a maintenant un bras dans le plâtre.
Jeff Petry dealt with *a lot* over the past 48 hours, so it’s all the more remarkable that he had a career game with all of this on his mind. (by @EricEngels)https://t.co/Q4tc76cnYt
— Sportsnet (@Sportsnet) February 1, 2020
Heureusement, ses enfants vont bien. Par contre, il s’est tout de même pointé à l’aréna en ayant eu des derniers jours éprouvants sur le plan familial. Il a malgré tout réussi à canaliser ses énergies pour connaître un très bon match – ou un match extraordinaire, dans les circonstances.
Évidemment, c’est sa situation familiale qui était au centre des préocupations, mais il n’y a pas que ça. Tel que mentionné en début de texte, il joue depuis un mois avec les rumeurs de transaction au-dessus de sa tête.
Il le répète toutefois à qui veut bien l’entendre : il aime Montréal et il veut rester.
How much does Jeff Petry want to stay with the Canadiens? pic.twitter.com/jgH0Pptrr5
— Eric Engels (@EricEngels) February 1, 2020
On ne sait toujours pas quelle décision sera prise dans son cas (ni dans le cas de Kovalchuk, d’ailleurs), mais il s’est habitué à jouer avec les rumeurs. Et dans le dernier mois, il a bien joué.
Il devra donc attendre jusqu’au 24 février pour être rassuré.