Jeremy Swayman : s’il gagne en arbitrage, les Bruins seront sérieusement menottés

Même si c’est assez tranquille dans la LNH par les temps qui courent, il y a tout de même les cas d’arbitrage salarial qui retiennent l’attention. Récemment, par exemple, Ilya Samsonov est passé par le processus avec les Maple Leafs, lui qui gagnera 3,55 M$ la saison prochaine.

L’arbitre a grossièrement coupé la poire en deux, en fin de compte.

Ceci dit, il reste encore des cas à surveiller. Demain, par exemple, ce sera au tour de Jeremy Swayman et des Bruins de passer devant un arbitre.

Et quand on regarde l’offre de l’équipe (2 M$) ainsi que la demande du joueur (4,8 M$), on remarque que la différence est très, très prononcée.

On sait qu’à Boston, on cherche vraiment à sauver de l’argent. Le club n’a qu’un peu moins de 5,5 M$ sous le plafond salarial, et ce, alors qu’ils doivent encore s’entendre avec Swayman et Trent Frederic.

Et ça, ça fait en sorte que si Swayman devait avoir gain de cause demain, ça placerait les Bruins dans une situation des plus précaires. Il ne resterait plus que 630 000 $ pour signer Frederic, et comme le salaire minimum est de 775 000 $, on ne rejoindrait pas les deux bouts.

Et même si Ian Mitchell (775 000 $) était renvoyé dans la LAH, il va en manquer : à moins d’une énorme surprise, Frederic va toucher plus de 1,4 M$.

Ce qui devient problématique, par contre, c’est que Swayman peut espérer gagner son cas (ou, du moins, être assez proche du salaire qu’il demande). Ses statistiques depuis deux ans sont solides, et l’an dernier, il a affiché des chiffres qui n’étaient pas diamétralement inférieurs à ceux de son coéquipier Linus Ullmark.

(Crédit: Capture d’écran/HockeyReference)

Le plus récent gagnant du trophée Vézina gagne d’ailleurs 5 M$ par année. Je pense vraiment que ce n’est pas ridicule d’entrevoir un scénario où l’arbitre accorderait un salaire d’au moins 4 M$ au jeune Swayman.

Et si ça devait être le cas, ça menotterait sérieusement les Bruins, qui doivent non seulement signer Frederic mais qui doivent également se pencher sur l’idée d’aller chercher du renfort au centre. Que ce soit David Krejci au salaire minimum ou une transaction pour Elias Lindholm, par exemple, ça demeure du travail quand les chiffres sont aussi serrés.

Bref, ce sera à surveiller, mais le cas d’arbitrage de Swayman sera très intéressant à surveiller pour les Bruins, qui devront travailler fort pour respecter le plafond salarial si l’arbitre donne gain de cause au joueur.

La réponse demain, donc.

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