Jesper Bratt : d’un choix de 6e tour à un joueur de 1er trio

Le repêchage de la Ligue nationale de hockey est tout sauf une science sûre.

Des déceptions et des surprises, il y en a à chaque année, mais certaines ressortent plus que d’autres.

Alexandre Daigle est le premier flop auquel on pense, mais Nail Yakupov n’est pas à oublier.

Lorsque l’on pense à de très bons joueurs ayant été repêchés tardivement, le tout nouveau retraité, Joe Pavelski, qui était un choix 7e ronde en 2003 est un bon exemple.

On peut aussi penser à Pavel Datsyuk (6e ronde) et Henrik Zetterberg (7e ronde) qui ont fait la pluie et le beau temps à Detroit pendant longtemps.

Depuis trois ans, Jesper Bratt prouve aux autres équipes qu’elles n’auraient pas dû le laisser glisser jusqu’en 6e ronde en 2016 et qu’il appartenait au top-10 de sa cuvée.

Le Suédois de 25 ans est au 6e rang des meilleurs pointeurs de la cuvée de 2016.

Comme on peut le constater dans le tweet ci-dessus, Auston Matthews, Matthew Tkachuk, Alex DeBrincat, Clayton Keller et Patrik Laine sont devant le petit attaquant suédois en termes de points en carrière.

Bratt est cependant celui qui a joué le moins de matchs, si on se fie à ce classement de HockeyDB, en classant les joueurs par le nombre de points amassés.

(Crédit: HockeyDB)

Le Suédois vient de connaître sa première saison de plus d’un point par matchs (83 points).

Il a pris un certain temps à s’établir comme un bon joueur de premier trio, lui qui a souvent été blessé.

Par contre, ça semble s’être stabilisé avec le temps, lui qui a connu sa deuxième saison consécutive de 82 matchs, en plus d’une de 76 matchs en 2021-22.

Le défenseur Adam Fox n’est pas très loin derrière, au 8e rang, avec 308 points en 357 matchs.

Pas si mal pour un défenseur repêché en début de 3e ronde.

Alex DeBrincat est aussi une très belle surprise, lui qui a été repêché en 2e ronde, mais qui a déjà 440 points en 532 matchs.

Des petits joueurs talentueux qui glissent au classement, il y en a eu beaucoup trop.

Les dirigeants ont souvent peur de repêcher un talent brut possédant un petit gabarit, par peur que son jeu ne se transpose pas aussi bien contre des hommes.

Martin St-Louis est un très bon exemple aussi. MSL n’a jamais été repêché, mais a amassé plus de 1000 points en carrière.

Il ne faut pas avoir peur d’essayer un coup de circuit avec les choix tardifs, car le taux de joueurs en fin de repêchage se rendant à la LNH est déjà faible.

PLUS DE NOUVELLES