Les attentes étaient élevées envers Jesperi Kotkaniemi en début de saison. Fort d’un beau parcours éliminatoire dans la bulle de Toronto, le Finlandais devait continuer sur cette lancé cet hiver afin d’enfin donner un peu de stabilité au Canadien à la position de centre.
Si le jeune de 20 ans ne semblait pas confortable sous Claude Julien en début de calendrier (ou depuis le début de sa carrière), il semble avoir enfin trouvé sa place depuis que Dominique Ducharme est arrivé derrière le banc. Les statistiques ne font pas foi de tout, mais la production de Kotkaniemi est définitivement supérieure depuis le changement d’entraîneur.
En 18 matchs sous Claude Julien en 2021 : deux buts et six passes (0,44 point par match).
En 10 matchs sous Dominique Ducharme : deux buts et cinq passes (0,7 point par match).
Shea Weber ne remarque pas seulement des différences en zone offensive. En fait, c’est en zone défensive qu’il voit la plus grande amélioration de la part de son coéquipier. C’est du moins ce qu’il a confié lors de sa rencontre avec les médias mercredi après-midi.
« Il continue de se développer, surtout dans notre zone. Je trouve qu’il a beaucoup grandi; il commence à trouver son chemin un peu plus, il apprend, il est prêt à apprendre et nous allons avoir besoin qu’il soit ce gars-là à l’avenir … »
#Habs Shea Weber on Jesperi Kotkaniemi taking on a bigger role: "he just keeps developing- especially in our zone I find he's grown a lot; he's starting to find his way a little more, he's learning, he's willing to learn & we're going to need him to be that guy going forward…"
— Priyanta Emrith (@HabsInHighHeels) March 17, 2021
Tant mieux! Rappelez-vous les premiers coups de patins de Kotkaniemi dans la LNH il y a deux ans et demi. Claude Julien avait peur de l’envoyer sur la patinoire par moment jusqu’à l’an dernier, allant même jusqu’à l’envoyer dans la Ligue américaine avec le Rocket.
Weber l’a mentionné : le Canadien a besoin de la meilleure version du jeune à partir de maintenant. Les performances du jeune pourraient faire la différence entre une participation ou non aux séries éliminatoires, voire à un long parcours vers la Coupe Stanley.