Quand un dossier traîne aussi longtemps dans la boue, ça peut prendre une tournure bizarre et c’est le cas de celui nommé «Jesse Puljujarvi». Le Finlandais joue chez lui, en Finlande, puisqu’il ne veut plus enfiler un chandail des Oilers… et que Ken Holland n’est pas pressé de le bouger (en plus de demander la lune en retour). Le 1er décembre, il sera trop tard pour un retour cette année au sein de la Ligue nationale, ce qui laisse peu de temps pour lui trouver un nouveau nid douillet. Parce que Puljujarvi semble chercher du doux… et parmi ses exigences, il a indiqué ne pas vouloir évoluer au Canada.
Les rumeurs sur le Finlandais se multiplient https://t.co/TkDz8bRHCb
— TVA Sports (@TVASports) November 11, 2019
C’est simple, l’attaquant de puissance a été très clair : il ne veut pas revenir dans la LNH en 2019-20 dans le but de demeurer au sein de la Liiga. Dans son accord avec le Karpat d’Oulu, il y a évidemment une clause échappatoire afin de retourner dans la LNH, mais ça ne semble pas être le but du joueur jusqu’ici. Son plan semble bien tracé :
«Je suis à 100% concentré sur le fait de jouer à Oulu jusqu’à la fin de la saison et je veux connaître une excellente campagne ici!» – Puljujarvi
Avec 11 buts (et 20 points) en 18 matchs, son nom commence à prendre en popularité à travers la LNH… par contre, comme je l’indiquais au préalable, Holland n’a rien reçu de satisfaisant sur le coin de son bureau afin de passer à l’action dans ce dossier.
«Je crois qu’il y a des équipes qui sont intéressées. Évidemment, je n’ai rien obtenu de satisfaisant pour passer l’étape finale et faire une transaction.» – Holland
Ce gars-là, je parle ici de Puljujarvi, est passé (en quelque sorte) de héros à zéro en peu de temps. Lorsqu’il a été sélectionné en 2016 (4e choix au total), il figurait parmi les meilleurs espoirs de cette cuvée, mais rapidement, son étoile s’est mise à moins reluire. Tellement, qu’il n’a récolté que 37 points en 139 joutes dans le circuit Bettman. Lors de cet encan, les Jackets ont préféré Pierre-Luc Dubois… avec raison.
Matthew Tkachuk a pour sa part entendu son nom au 6e rang… facile à dire à ce moment-ci, mais bon!